Rulhe échappe à une contamination chimique

  • Les sapeurs pompiers dans leur combinaisons de décontamination.
    Les sapeurs pompiers dans leur combinaisons de décontamination. PJC
Publié le
P.J.C

Sécurité. La blanchisserie de l’hôpital de Rulhe a été le théâtre d’un exercice de décontamination effectué par les sapeurs pompiers de l’Aveyron.

Un camion qui transportait des fûts de produits chimiques à destination de la blanchisserie de l’hôpital de Rulhe vient de perdre deux fûts de 220 litres. Sur le sol, l’un deux contenant du peroxyde d’hydrogène et de l’acide peracétique s’éventre et se répand sur le parking et, pour une part coule dans la bouche d’égout toute proche. Plus loin, un autre bidon de 220 litres est également tombé, mais ne s’est pas percé. Il s’agit d’hypochlorite de sodium… Il ne faut pas que les deux produits entrent en contact. Sinon… Immédiatement, les sapeurs-pompiers sont appelés sur zone. Un tel scénario, s’il devait arriver dans la réalité, les soldats du feu de l’Aveyron doivent pouvoir y faire face. Sinon...

Habilitation "risques chimiques" 

Immédiatement, les sapeurs-pompiers sont appelés sur zone. Un tel scénario, s’il devait arriver dans la réalité, les soldats du feu de l’Aveyron doivent pouvoir y faire face. Dans cette optique, ils étaient plus d’une vingtaine présents sur le parking de la blanchisserie de l’hôpital afin de participer à un exercice particulier. "Cet entraînement est réalisé par l’équipe départementale des risques chimiques", explique le commandant Stéphane Coulon, de la brigade de Villefranche. Sécuriser le périmètre, évaluer la situation, prendre les mesures ad hoc, le tout dans un minimum de temps avec une efficacité maximale, tel était le défi qu’ont dû réaliser les membres de l’équipe de sapeurs-pompiers sur place.

Risques minimes en Aveyron

"Nous réalisons ce type d’exercice quatre fois dans l’année. Il est nécessaire pour les stagiaires d’avoir accompli trois exercices, sur ce type, sur les quatre, afin d’avoir l’habilitation “risques chimiques “et pouvoir ainsi intervenir en opération", précise le commandant Stéphane Coulon. "Même si l’Aveyron n’est pas un département où les risques chimiques sont grands, il faut s’entraîner. Il est toujours possible de rencontrer une situation à risques. Que ce soit en matière de transports de matières dangereuses ou de sites présentant des risques comme dans une usine utilisant des produits chimiques. Voire même des piscines où les fuites de chlore sont possibles. Nous sommes à ce titre intervenus à Aqualudis plusieurs fois", ponctue l’officier villefranchois.

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