Dépistage du cancer du sein : 44 800 Aveyronnaises sont concernées

  • Une vingtaine de partenaires sont mobilisés et investissent le territoire.
    Une vingtaine de partenaires sont mobilisés et investissent le territoire. JAT
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Prévention. Afin de sensibiliser les 50-74 ans au dépistage organisé, les partenaires du pôle Cancer déploient une armada d’actions de proximité, tout au long de ce nouvel "Octobre rose" lancé mardi.

Une femme sur 8 est concernée par le cancer du sein, premier cancer en nombre de nouveaux cas et de mortalité. Mais, détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10 et être soigné par un traitement moins agressif. C’est dire l’importance du dépistage.

Mois de mobilisation contre le cancer du sein et mois de sensibilisation au dépistage organisé, autant des femmes que des professionnels de santé, la campagne "Octobre rose" a hier été lancé par le Comité de sensibilisation pour le dépistage des cancers et ses premiers partenaires, l’Association aveyronnaise pour le dépistage des cancers (Adeca) et le comité local de la Ligue contre le cancer.

  • Ce dispositif de dépistage organisé s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans qui bénéficient tous les deux ans d’une mammographie pris en charge à 100%. En Aveyron, elles sont 44 800. 
  • 43,5%. Le taux de participation reste plus faible que la moyenne nationale (52,7%). À ce chiffre, s’ajoutent néanmoins 20% de dépistages individuels. Caline Nzietchueng, le médecin directeur de l’Adeca, insiste sur les avantages du dispositif: les radiologues ont suivi une formation spécifique, et surtout, une deuxième lecture systématique est effectuée. Les appareils sont également contrôlés tous les six mois. Laurence Michelitti, la présidente du Comité de sensibilisation, met en avant l’intérêt de participer à un programme national de recherche d’où découleront des ajustements. Face aux cancers d’intervalle, verra-t-on ainsi le délai entre deux mammographies ramené à 18 mois 
  • Les controverses. Laurence Michelitti est catégorique: les nombreuses et récentes études européennes ont validé la pertinence du dépistage, écartant le scénario «surdiagnostic, surtraitement», dénoncé ces dernières années par une partie de la profession. La présidence s’engage à apporter aux femmes une "information complète et transparente sur les avantages et les inconvénients du dépistage". 
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