Municipales: les candidats socialistes investis par les militants

  • Gérard Collomb le 16 juillet 2013 à Tokyo
    Gérard Collomb le 16 juillet 2013 à Tokyo AFP/Archives - Kazuhiro Nogi
  • Anne Hidalgo vote le 10 octobre 2013 lors de la primaire socialiste pour les municipales à Paris
    Anne Hidalgo vote le 10 octobre 2013 lors de la primaire socialiste pour les municipales à Paris AFP - François Guillot
  • Vote des mes militants socialistes, dans le 15 ème arrondissement de Paris le 10 cotobre 2013
    Vote des mes militants socialistes, dans le 15 ème arrondissement de Paris le 10 cotobre 2013 AFP - François Guillot
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AFP

Martine Aubry à Lille, Gérard Collomb à Lyon, Vincent Feltesse à Bordeaux.... les candidats socialistes aux principales grandes villes de France ont été investis jeudi par un vote des militants.

Il s'agissait du premier tour d'un scrutin interne. A l'issue de celui-ci, ont été désignés Martine Aubry à Lille, Gérard Collomb à Lyon, Roland Ries à Strasbourg, Adeline Hazan à Reims, François Rebsamen à Dijon, Bernard Poignant à Quimper... tous des maires sortants.

Vincent Feltesse a été investi à Bordeaux... A Grenoble, c'est Jérôme Safar, le candidat soutenu par le maire sortant Michel Destot qui a été plébiscité par la majorité des votants.

A Paris, le suspense a été levé dans le IVe arrondissement où le maire sortant Christophe Girard a été investi, avec seulement quatre voix d'avance.

La liste, par arrondissement, est la suivante: Loïg Raoul (Ier), Véronique Levieux (IIe), Pierre Aidenbaum (IIIe), Christophe Girard (IVe), Marie-Christine Lemardeley (Ve), Romain Lévy (VIe), Capucine Edou (VIIe), Corine Barlis (VIIIe), Pauline Véron (IXe), Rémi Féraud (Xe), François Vauglin (XIe), Catherine Baratti-Elbaz (XIIe), Jérôme Coumet (XIIIe), Carine Petit (XIVe), Thomas Lauret (XVIe), Annick Lepetit (XVIIe), Eric Lejoindre (XVIIIe), François Dagnaud (XIXe) et Frédérique Calendra (XXe).

Dans l'essentiel des villes de plus de 20.000 habitants, il n'y aura pas de second tour jeudi prochain, car ne s'y présentaient qu'un seul ou deux candidats.

Le second tour est cependant nécessaire pour Amiens et Clermont-Ferrand.

A Montpellier, sur les trois prétendants, le président de l'agglomération montpelliéraine et maire de Cournonsec (Hérault) Jean-Pierre Moure a été élu avec 60,2% des suffrages. La maire sortante, Hélène Mandroux, qui réclamait une investiture directe, s'était mise "en congé du parti".

Cinq villes procéderont différemment: à Marseille, Aix-en-Provence, Béziers, Le Havre et Boulogne-Billancourt, la désignation se fera par des primaires ouvertes aux militants mais aussi aux sympathisants, sur le modèle de la primaire de 2011 pour la présidentielle. Elles se dérouleront les dimanche 13 et 20 octobre. A La Rochelle, une primaire ouverte est prévue lors de la deuxième quinzaine de novembre.

L'objectif affiché est d'"engendrer une dynamique" pour tenter de ravir ces municipalités à la droite.

"Installer un candidat au plus vite"

Autres cas particuliers: Lens, Niort, Neuilly-sur-Marne, Villeneuve-Saint-Georges, Bagnols-sur-Cèze, où pour le moment le processus de désignation a été interrompu, faute d'entente. A Pau, Henri Emmanuelli doit mener une mission de médiation auprès de deux candidats se disputant l'investiture. A Boulogne-sur-Mer, la désignation a été repoussée à une date indéterminée.

En réalité, dans certaines municipalités, les candidats sont déjà connus, le PS ayant préféré "installer plus vite un candidat". C'est le cas à Nantes, où Johanna Rolland, première adjointe au maire sortant, 34 ans, a été désignée en juin par les militants. Idem à Rennes (Nathalie Appéré, députée d'Ille-et-Vilaine), ou à Nancy (Mathieu Klein, vice-président du conseil général).

A noter qu'à l'issue de tous ces scrutins, les têtes de liste pourront encore changer jusqu'en janvier en fonction des alliances avec les autres partis de gauche. Le PS souhaite le "rassemblement de la gauche" dès le premier tour.

Le processus de désignation, programmé de longue date, survient en effet après l'échec de la gauche et la percée de l'extrême droite au premier tour dimanche de l'élection cantonale de Brignoles (Var). Il s'agit du huitième revers de la gauche lors d'une élection partielle depuis le début du quinquennat de François Hollande.

La mobilisation de l'électorat, en particulier celui de gauche, est l'enjeu principal des socialistes aux municipales.

Parallèlement à cette étape, le PS procède à la désignation de ses têtes de listes aux européennes: dépôt des candidatures en octobre, adoption en conseil national puis par les militants en novembre, adoption définitive en convention le 7 décembre.

Source : AFP

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