Onet-le-Château : Didier Gaffard inéligible pour les municipales

  • Président du Sydom, établissement public à fiscalité propre, Didier Gaffard ne peut donc pas être élu.
    Président du Sydom, établissement public à fiscalité propre, Didier Gaffard ne peut donc pas être élu. SO
Publié le
Salima Ouirni

Comme la loi le stipule, le président du Sydom, un établissement public à fiscalité propre, ne peut donc pas être élu. 

Jusqu’à hier, on pouvait croire que Didier Gaffard, l’opposant de la majorité socialiste, était toujours dans les startings-blocs pour les municipales. Car contrairement à ce qui s’est dit, l’élu de l’opposition et ses colistiers n’ont jamais exclu de repartir pour les municipales de 2014. Mais "une loi datant du 17 mai dernier et concernant les élections, a rendu inéligible, pour un temps, Didier Gaffard, chef de file de notre groupe", annoncent les colistiers de l’élu dans un communiqué. Cette loi stipule, entre autres, que les directeurs d’établissement public à fiscalité propre ne peuvent être élus. Didier Gaffard tombe donc sous le coup de la loi, car il est directeur du Sydom (Syndicat départemental des ordures ménagères).

Lequel Sydom gère les communes de l’Agglo et, bien sûr, Onet-le-Château, sur laquelle Didier Gaffard était candidat. Le chef de file étant devenu inéligible, l’équipe municipale aurait pu partir avec Corinne Sauterel, pressentie, qui fait également partie de l’équipe de l’opposition (élue en 2008). Présente à tous les conseils municipaux, la jeune mère de famille commençait à se faire connaître. "Mais il y a une telle solidarité dans notre groupe que mes colistiers ont scellé leur sort au mien", explique Didier Gaffard, qui fait remarquer que l’équipe a préféré renoncer plutôt que de se faire "embaucher par d’autres candidats". 

Rendez-vous en 2020 ?

Mais "cette mise entre parenthèses de notre action municipale ne vaut pas renoncement, loin de là. Nous allons observer une pause au cours de laquelle nous aurons tout loisir d’analyser, d’un œil citoyen, les effets de la politique menée par l’actuelle équipe municipale, et celle qui lui succédera, ce qui nous permettra de peaufiner et adapter les projets que nous élaborons pour l’avenir d’Onet", ajoute l’équipe. Cet avenir sera celui des prochaines cantonales et des élections municipales de 2020. En attendant ces dates lointaines, Fabrice Geniez, qui repart pour son troisième mandat (il a passé les primaires socialistes jeudi dernier) se voit priver de son meilleur adversaire. Les échanges et les passes d’armes ont toujours été nombreux et vifs entre les deux hommes au sein des conseils. Le maire d’Onet va se mesurer à Philippe Keroslian, lequel s’était présenté en 2008… sur la liste de Didier Gaffard.

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