Rodez : se garer à Bourran restera gratuit
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La ville a repris en main la gestion du stationnement payant à Rodez. Elle ne sera plus obligée de "verbaliser aussi fort".
STATIONNEMENT. La Ville vient de récupérer la gestion en régie directe. Elle espère "gagner" de 1,4 à 1,5 million d'euros par le jeu d'économies. Désormais décideuse de sa politique en la matière, la municipalité n'envisage pas de nouvelles zones payantes, notamment à Bourran.
Jusqu’à demain, les horodateurs de la ville sont hors-service pour être reprogrammés; ils seront de nouveaux opérationnels jeudi et afficheront de nouveaux tarifs, comme les parkings souterrains.
Ce changement incarne, aux yeux de tous, une transition, ce mois-ci, entre la Délégation de service publique (DSP, concédée à QPark depuis plus de deux décennies) et la gestion en régie directe du stationnement à Rodez. Outre de nouveaux prix (en passant de 1,20 euro à 1 euro, "la première heure, il baisse de 17%", insiste le maire), la mise en place de d’une gratuité dans les rues le samedi après-midi et l’instauration d’un tarif résidentiel, la Ville y trouverait aussi son compte financièrement.
"Récupérer entre 1,4 et 1,5 million d'euros"
Certes, les quatre agents de QPark font désormais partie du contingent d’agents municipaux. Mais Christian Teyssèdre indique que la mairie récupère également environ "1,1 million d'euros, de recette, issus de la concession" qui tombaient chaque année dans l’escarcelle de QPark. Ajoutant les 300000 euros que rapporte le parking Foch, les recettes de celui du foirail, et après avoir soustrait, par exemple, les "70000 euros" que coûte la gratuité du samedi, il pense "récupérer, globalement, entre 1,4 et 1,5 million d'euros". Une somme qui, entre autres, permettra de rembourser le prix du parking situé sous le multiplexe (9 millions d'euros HT).
"Plus l'obligation de verbaliser aussi fort"
De plus, la Ville a désormais les mains libres pour décider de sa politique en matière de stationnement. Pour "proposer des promotions" ou de nouvelles gratuités. Et, "on n’a plus l’obligation de verbaliser aussi fort", lance l’édile.
Mais celui-ci pourrait aussi, plus tard, décider d’augmenter les tarifs. Chose qui n’est pas à l’ordre du jour, assure Christian Teyssèdre. Et l’idée de créer de nouvelles zones de stationnement payant, à Bourran ou ailleurs, en y installant des horodateurs? Christian Teyssèdre, en ces temps de campagne électorale, est très clair: "Il n’en est pas question!"
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