Intercommunalité. Dans une dossier complexe, la préfète a tenu à préciser quel était le rôle de l'Etat.
Un dossier complexe, sur lequel l’État s’efforce de jouer un rôle de facilitateur. Ainsi Cécile Pozzo di Borgo et Cécile Lenglet, respectivement préfète de l’Aveyron et secrétaire générale de la préfecture, sont-elles revenues sur le dossier de l’intercommunalité qui anime actuellement le Pays baraquevillois (notre précédente édition). Rappelons que les communes de Baraqueville, Manhac et Camboulazet doivent quitter ledit Pays baraquevillois pour intégrer le Grand Rodez au 1er janvier, selon l’arrêté définitif pris en ce sens le 22 avril dernier par la préfète.
Volonté des élus
Mais surtout, les représentants de l’État ont insisté, vendredi matin, sur le fait que cette situation était issue de la volonté des élus, que ce soit par le biais des conseils municipaux qui ont délibéré en ce sens - même si Camboulazet a rendu un avis défavorable-, ou par le biais de la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), composée d’élus, qui a entériné cette décision. Entendons par là que l’État n’a fait, dans ce dossier, "qu'appliquer la loi". Charge alors aux communes concernées d’arrêter la répartition des actifs et du passif.
Une 23e réunion, lundi
On le sait, en Pays baraquevillois, les discussions ont achoppé entre sortants et restants, et en juin 2013, Baraqueville a saisi la préfète pour lui demander d’aider à régler le différend, "ce que nous nous efforçons de faire dans l’échange et la transparence", a précisé Cécile Pozzo di Borgo. Reste que si les positions se sont rapprochées sur le volet financier, il reste donc des différends certains (répartition du personnel, compensations demandées par les restants, etc...), malgré 22 réunions, la 23e étant programmée lundi, toujours en préfecture. Or, la préfète prendra quoi qu’il arrive ce fameux arrêté de répartition avant le 1er janvier... qui, on le sait, devrait être immédiatement contesté en justice par les membres restants du Pays baraquevillois. "Nous sommes dans un état d’esprit de recherche de solutions", a éludé la préfète.
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