Villefranche : un lieu d'accueil pour les femmes battues

  • Le sous-préfet Eric Suzanne a coupé le ruban lors de l'inauguration de la structure d'aide ouverte depuis un an.
    Le sous-préfet Eric Suzanne a coupé le ruban lors de l'inauguration de la structure d'aide ouverte depuis un an. RB
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Rachid Benarab

Comme à Rodez et Millau, Villefranche vient d'inaugurer son accueil de jour pour les femmes battues géré par l'association Village 12. 

Comme à Rodez et Millau, c’est à Villefranche qu’était symboliquement inauguré hier l’accueil de jour pour femmes victimes de violences. Présentée par Alain Puel, le président des lieux, comme "un outil supplémentaire dans la mallette déjà bien fournie de l’association Village 12", cette structure permet aux femmes victimes de violences (ces dernières peuvent venir seules ou avec leurs enfants) de parler de leurs problèmes. Et cela, en toute confidentialité, avec des professionnels qui sauront les écouter, les soutenir et aussi les conseiller.

Accueil de jour près de la gare

Dans un département où la violence, physique, verbale, psychologique, sexuelle ou même économique, faite aux femmes n’est "pas mieux, mais pas pire qu’ailleurs", Fabienne Brasquies, la directrice de Village 12, a rappelé que "vingt-deux femmes ont déjà été accueillies" dans la structure villefranchoise depuis le début de l’année. Ouvert il y a bientôt un an dans le cadre de l’application d’un plan national de lutte contre la violence faite aux femmes, cet accueil de jour situé près de la Gare a depuis prouvé son efficacité.

Trois structures en Aveyron

Afin qu’il le soit davantage il faut le faire connaître, d’où l’inauguration par les officiels, hier. "Le gouvernement a souhaité qu’un tel lieu ouvre dans chaque département. L’Aveyron dispose de trois antennes: le CIDFF à Rodez, l’association Trait d’union à Millau et Village 12 à Villefranche", a précisé le sous-préfet Éric Suzanne. Il a aussi rappelé une triste réalité: "10% des femmes en France sont victimes de violence. Mais seules 20% d’entre elles vont s’en plaindre aux forces de l’ordre. Enfin, l’an dernier 148 femmes sont décédées sous les coups d’un homme, soit une femme morte tous les deux jours et demi "(un homme meurt pour les mêmes raisons tous les 14 jours)». 

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