La grève des postiers de la Pic d'Onet prend de l'ampleur
Mouvement social. Les agents du centre de tri d'Onet-le-Château ont été rejoints aujourd'hui par des postiers du département. Ils ont déposé un préavis de grève pour le 12 décembre. Ils ont cessé le travail il y a plus d'une semaine en signe de refus de la fermeture de la plateforme industrielle du courrier (Pic) annoncée par La Poste.
Hier c'était un train bloqué. Aujourd'hui ce sont quelques wagons qui sont venus s'ajouter à la locomotive du mouvement de grève, le centre de tri d'Onet-le-Château.
Les agents de la plateforme industrielle du courrier (Pic), en grève depuis plus d'une semaine et qui ont bloqué le centre de tri ce matin, ont été rejoints aujourd'hui par des agents de Decazeville, Aubin, Pont-de-Salars, Luc-la-Primaube, Espalion et Millau. Tous ont déposé un préavis de grève pour le 12 décembre, soutenu à 70% par les agents millavois.
Comme la veille, les agents de la Pic ont à nouveau boycotté aujourd'hui une rencontre avec la direction, accusée selon eux de seulement vouloir décaler la fermeture du centre de tri, au lieu d'abandonner ce projet de réorganisation. Les postiers demandent toujours la médiation de l'Etat, le "principal actionnaire".
Les postiers d'Onet-le-Château refusent la fermeture de la Pic et les suppressions d'emplois (une centaine en tout en incluant les facteurs et les transporteurs) qui iraient avec. La Poste projette de faire trier l'ensemble du courrier aveyronnais à Toulouse d'ici à quelques mois. Elle soutient que cette réorganisation permettra de rendre un meilleur service aux "clients" en assurant que ce changement devrait se faire "sans licenciement, sans déplacement imposé dans un rayon de plus de 30 km". Un argument battu en brèche par les grévistes.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?