Syrie: 13 morts dans de nouveaux raids de l'armée de l'air sur Alep

  • Des habitants d'Alep recherchent des corps de victimes après les bombardements, le 17 décembre 2013 en Syrie
    Des habitants d'Alep recherchent des corps de victimes après les bombardements, le 17 décembre 2013 en Syrie AFP - Mohammed Al-Khatieb
  • Les secours et des habitants d'Alep recherchent des corps de victimes après les bombardements, le 17 décembre 2013 en Syrie
    Les secours et des habitants d'Alep recherchent des corps de victimes après les bombardements, le 17 décembre 2013 en Syrie AFP - Mohammed Al-Kathieb
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AFP

Au moins 13 personnes, dont deux enfants, ont péri mardi dans de nouveaux raids aériens sur un quartier rebelle d'Alep, la métropole du nord ensanglantée depuis deux jours par des frappes de l'armée de l'air, selon une ONG.

Les raids ont visé en matinée le quartier de Chaar, dans l'est d'Alep, autrefois capitale économique de Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Un adolescent et une femme figurent également parmi les victimes.

Dimanche, l'armée de l'air a mené un de ses raids les plus meurtriers, avec 76 personnes dont 28 enfants tués dans dans des quartiers rebelles de l'est d'Alep. Lundi, au moins 10 civils, dont quatre enfants, ont également péri dans des raids aériens.

Selon l'OSDH et des militants, l'armée utilise dans sa guerre contre les insurgés des "barils d'explosifs" remplis de TNT qu'elle largue à partir d'hélicoptères et d'avions militaires.

Il s'agit de barils en métal recouverts à l'intérieur d'une couche de béton et remplis de TNT "pour faire un maximum de destructions et de morts", selon l'OSDH.

Une source de la sécurité syrienne a réfuté l'utilisation de barils, affirmant à l'AFP que "des bombes ont été larguées sur Alep" et que "toutes les poches terroristes seraient attaquées (...) sans pitié".

Une autre source de la sécurité a néanmoins précisé que l'armée préfère utiliser ces barils au lieu des missiles qui sont plus onéreux car importés de Russie.

"Il y a clairement une escalade de la part du régime dans le bombardement des quartiers rebelles à Alep, pour terroriser les habitants de ces zones", affirme à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

"D'habitude, ce genre de bombardements intensifs sur plusieurs jours traduit une volonté de l'armée d'avancer" vers les zones rebelles, explique-t-il.

Selon lui, la majorité des quartiers visés se situent dans l'est tenu par les rebelles et à la périphérie de zones contrôlées par le régime dans la province d'Alep, un des principaux fronts de la guerre.

Au cours des deux derniers mois, l'armée est parvenue à reprendre des villes et des localités à l'est d'Alep, avançant un peu plus vers les quartiers est de la métropole.

Source : AFP

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