Rodez : la clinique Saint-Louis réfute les accusations de l'ARS
Santé. Après la décision de l’Agence régionale de santé de fermer deux de ses services, la direction de l’établissement de soins privé ruthénois se défend et attaque la décision de l’ARS au tribunal administratif.
Deux jours après la décision de l'ARS, visant à suspendre deux services de la clinique Saint-Louis à Rodez, la direction l'établissement réagit par la voix de son président, le D
Requête devant le tribunal administratif
Saisi par la clinique qui espère l'annulation de la mesure, le tribunal "dira si la décision prise par l’ARS est légale, ou si injonction est faite à l’autorité tutélaire de prendre une nouvelle décision permettant à la clinique de poursuivre ses activités".
Pour le Dr Ferrara, "la suspension intervient dans un contexte de vives tensions entre la clinique et l’agence qui n’a jamais eu la volonté de permettre la mise en œuvre du schéma de recomposition de l’offre de soins convenu entre les deux établissements de santé de Rodez (la clinique Saint-Louis-Saint-Michel et l’hôpital Jacques-Puel, NDLR)".
Attaque en règle contre le comportement de l’ARS
Le président de la clinique qui est aussi le président du groupe albigeois Santé Actions, propriétaire de l’établissement, remet par là même l’objectivité de l’ARS. "Malgré de multiples contrôles exercés sur l’établissement, l’ARS n’a jamais été en mesure de démontrer des carences dans la prise en charge des patients" , s'emporte le médécin qui espère que "la volonté de l’ARS de faire disparaître la seule offre de soins privés sur le département, échouera sur les marches du palais de justice."
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