Rixe Paris-Levallois/Gravelines: les sanctions tombent

  • Jawad Williams, du Paris-Levallois, marque un panier lors du All Star Game français, le 30 décembre 2012
    Jawad Williams, du Paris-Levallois, marque un panier lors du All Star Game français, le 30 décembre 2012 AFP/Archives - Miguel Medina
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AFP

La commission de discipline de la Ligue nationale de basket a annoncé vendredi avoir suspendu six joueurs pour plusieurs matches, après la bagarre survenue le 14 décembre lors d'une rencontre de ProA entre Paris-Levallois et Gravelines.

Jawad Williams (P-L) a écopé de la plus lourde sanction, avec une exclusion des parquets jusqu'au 30 mars toutes compétitions confondues.

Les autres joueurs punis de suspension ferme sont, côté Paris-Levallois, Daniel Ewing (6), et côté Gravelines Cyril Akpomedah (6), Yannick Bokolo (4 matches dont 2 ferme), Yakhouba Diawara (3 dont 1) et John Holland (2 dont 1).

Ces sanctions ont été prises "après un visionnage de l'ensemble des images de la bagarre et auditions des dirigeants, ainsi que des joueurs convoqués ou de leurs représentants", a indiqué la Ligue (LNB) dans un communiqué.

Les joueurs peuvent faire appel auprès de la Fédération française de basket-ball (FFBB) mais la procédure ne sera pas suspensive.

Les débordements de ce style sont rarissimes sur les parquets. La rixe avait donc provoqué une avalanche de réactions, protestations et autres actes de contrition.

"Très dur pour Akpomedah"

Vendredi, les deux clubs ont témoigné de leur volonté de réfléchir avant de prendre une décision.

Le président du BCM Gravelines Christian Devos, a regretté la sévérité à l'encontre d'Akpomedah. "Tant sur le plan humain que professionnel, c'est très dur, surtout quand on connaît l'homme. Je ne suis pas sûr qu'il méritait une telle sévérité", a-t-il déclaré à l'AFP. "Il y a peut-être eu un mauvais geste mais tout cela ne lui ressemble pas".

Le club devait se réunir dans l'après-midi pour évoquer un possible appel. Mais il s'est réjoui que Bokolo, qui avait déjà purgé deux matches, soit qualifié pour jouer contre le Havre dès vendredi soir. Idem pour Diawara, qui purgera ultérieurement son match de suspension.

Dans la capitale, Jacques Monclar, conseiller du président de P-L, a jugé "lourde" la sanction de trois mois de suspension contre Jawad Williams. "On va l'analyser (...) et décider de la suite de notre attitude. On n'a jamais crié au loup, on ne va pas commencer", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Il a une forme de cohérence" dans l'échelle des sanctions, a-t-il cependant ajouté, relevant que les deux joueurs qui avaient donné un "coup de poing avéré" avaient été sanctionnés de six matches.

L'échauffourée avait éclaté après une altercation opposant l'arrière du P-L Daniel Ewing à son homologue Yannick Bokolo. La suite avait dégénéré. L'Américain Jawad Williams, notamment, avait enserré par le cou John Holland, un joueur de Gravelines, pendant une dizaine de secondes.

Les 8 secondes à rejouer ?

Après ce pugilat condamné par la LNB, la plupart des protagonistes avaient présenté des excuses via Twitter. Les deux clubs avaient déploré la bagarre mais s'étaient rejeté les responsabilités.

Quatre autres joueurs de P-L ont écopé de deux matches avec sursis (Louis Labeyrie, Aloysius Anagonye, Giovan Oniangue, Landing Sane) tandis qu'Elton Brown bénéficiait d'un non-lieu.

A Gravelines, les joueurs sanctionnés de matches avec sursis sont Marcus Lewis (3), Paul-Lou Duwiquet et Séraphin Saumont (2). Jonathan Rousselle et Ousmane Camara ont été blanchis.

La rencontre avait été arrêtée à 7 secondes 9/10e de la fin, et son résultat - le Paris-Levallois menait 86 à 78 - n'a pas été homologué.

La LNB a demandé que ces dernières secondes soient disputées avant le 11 janvier, le règlement stipulant que tout match entamé aille à son terme. Il reprendra sur le score en vigueur au moment de l'interruption.

Mais Gravelines s'est réservé là aussi le droit de faire appel. Le club nordiste voudrait soit voir le résultat homologué, pour ne pas avoir à se déplacer pour huit secondes, soit rejouer le match entier.

La date butoir du 11 janvier a été fixée pour permettre d'enregistrer tous les résultats des matches aller avant le tirage au sort, cinq jours plus tard, de la "Leader's cup", qui réunit les 8 premiers de la phase aller.

Source : AFP

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