La Redoute: suppression prévue de 1.178 postes

  • L'enseigne La Redoute au siège du groupe à Roubaix, dans le nord de la France
    L'enseigne La Redoute au siège du groupe à Roubaix, dans le nord de la France AFP/Archives - Philippe Huguen
  • Manifestation de salariés opposés aux licenciements à la Redoute le 13 décembre 2013
    Manifestation de salariés opposés aux licenciements à la Redoute le 13 décembre 2013 AFP/Archives - Philippe Huguen
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AFP

Les futurs repreneurs de La Redoute, Nathalie Balla et Eric Courteille prévoient la suppression de 1.178 des 3.437 postes sur quatre ans, mais affirment que les départs contraints seront inférieurs aux 672 du dernier plan social, en 2008.

"On a un impact de 1.178 postes sur les quatre ans, en termes de réductions de postes. Mais nous privilégierons des mesures d'âge, les pré-retraites et les plans de départs volontaires, afin de restreindre au maximum le nombre de départs contraints. (Celui-ci) serait significativement en-dessous de celui du plan de 2008, qui était de 672", a déclaré à l'AFP Nathalie Balla, PDG de La Redoute, en précisant que Kering, son actuel propriétaire, contribuerait à hauteur de 315 millions d'euros à la "transformation économique" de l'entreprise.

"On va entrer en discussions avec les partenaires sociaux. Il y a deux piliers importants: les départs à la retraite et un plan de départs volontaires. Et on ne connaît pas le nombre de personnes. Mais on s'engage, là-dessus: le nombre de départs contraints sera inférieur à celui de 2008", a confirmé Eric Courteille, secrétaire général de Redcats, maison mère de La Redoute et de Relais Colis.

Kering, qui détient La Redoute depuis 1994 et a choisi le 4 décembre 2013 d'entrer en négociations exclusives avec Nathalie Balla et Eric Courteille pour la cession de l'entreprise, financera la "transformation économique et industrielle" de La Redoute à hauteur de 315 millions d'euros, ont ajouté les futurs repreneurs.

Le plan d'affaire présenté au comité d'entreprise au cours duquel les chiffres ont été annoncés jeudi prévoit notamment l'investissement de "près de 50 millions d'euros dans la création d'un outil logistique" et "plus de 30 millions d'investissement informatique pour accompagner l'accélération de la modernisation" de l'organisation de l'entreprise, a détaillé Nathalie Balla, ajoutant qu'elle tablait sur un retour à l'équilibre pour 2017.

Eric Courteille a prévenu qu'il y aurait encore "des pertes intercalaires", La Redoute perdant "plusieurs dizaines de millions d'euros depuis plusieurs années".

"Il y a deux aspects dans le financement (de Kering), d’une part la transformation économique et industrielle de l'entreprise et l’exploitation future, à hauteur d’environ 315 millions d’euros, et d’autre part les mesures sociales garanties dans une fiducie", a précisé M. Courteille.

C'est par l'intermédiaire de cette fiducie (structure spéciale) que Kering financera notamment les départs en pré-retraite. "Ce seront des montants très importants", a assuré Eric Courteille.

Nathalie Balla et Eric Courteille pourraient officiellement prendre les rênes de La Redoute à la mi-avril, après des "procédures d’information-consultation sur le projet de cession", qui "s’ouvriront les 15 et 16 janvier", selon un communiqué de La Redoute.

Selon un décompte de l'entreprise, à fin octobre 2013, La Redoute, l'un des leaders français de la vente à distance, emploie 3.437 salariés, dont 2.656 en Francs.

Source : AFP

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