Rodez - Carmo : un divorce en vue ?

  • Alexis Carmo, ex-joueur de l’AS Cannes, aurait demandé à quitter le club ruthénois.
    Alexis Carmo, ex-joueur de l’AS Cannes, aurait demandé à quitter le club ruthénois. Archives CP
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Maxime Raynaud

Football (CFA). Officiellement écarté du groupe du Rodez Aveyron football pour «comportement», Alexis Carmo pourrait ne plus porter les couleurs du club. 

C’est une affaire qui pourrait bien s’éterniser. Celle entre le Rodez Aveyron football et Alexis Carmo ressemble en effet à un bras de fer qui ne dit pas encore son nom. Et dont l’issue pourrait bien être le départ d’un joueur que certains ne voient déjà plus porter un jour le maillot ruthénois en CFA.

Officiellement écarté du groupe fanion seniors la semaine dernière pour "comportement", ce dernier ne s’entraîne plus avec ses coéquipiers. En cause selon le club, revenu hier sur les motifs de la non-convocation ce week-end du joueur, la volonté de l’ex-Cannois de quitter la préfecture. Ce qu’il aurait lui-même signifié le 7 janvier à ses dirigeants. Partir mais vers un autre club ? Pour quelle raison ? Le mystère reste entier puisque l’intéressé n’a pas répondu hier à nos sollicitations.

Situation figée

Il n’empêche, aucune lettre de démission ou demande officielle de transfert émanant d’un club ne serait encore parvenue jusqu’au château de Vabre. D’où la complexité de cette affaire. En effet, le milieu offensif ou attaquant de 21 ans arrivé cet été est l’un des contrats fédéraux de l’équipe entraînée par Franck Plenecassagne. À ce titre, les relations entre le club et le joueur sont celles d’un employeur et de son employé, régies par le droit du travail. Autrement dit, la procédure est classique: démission, licenciement, mutation ou rupture conventionnelle. Mais en l’absence de démarche officielle de l’un ou de l’autre des acteurs, ce qui serait le cas, la situation reste... figée.

Fin du mercato le 31 janvier minuit

Le Raf, qui cherchera évidemment en cas de départ à le remplacer, se retrouve donc bloqué. Le mercato hivernal s’achevant le 31 janvier à minuit, le délai pour dénicher un successeur reste de surcroît infime. Si d’ici là, aucun terrain d’entente n’était trouvé, joueur et club seraient en outre condamnés à se côtoyer jusqu’à la fin du contrat-en juin-. Rodez devant continuer à s’acquitter du salaire d’un élément ne jouant plus et, cerise sur le gâteau, sans possibilité de le remplacer... Bref, le cas devenu classique dans le monde professionnel (Thauvin et beaucoup d’autres) du bras de fer. En attendant, le Raf, déjà victime de la volte-face de Bilal Laoudihi cet été-un cas différent puisque le joueur était sous licence amateur-, se retrouve bien embêté...

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