Violences dans les stades : Valls appelle à la fermeté

  • Frédéric Thiriez : "Il n'est plus question de revoir des sièges arrachés, des bagarres entre supporteurs, c'est inacceptable.
    Frédéric Thiriez : "Il n'est plus question de revoir des sièges arrachés, des bagarres entre supporteurs, c'est inacceptable. Archives JLB
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AFP

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a reçu, en présence de la ministre des Sports Valérie Fourneyron, des dirigeants et représentants du football professionnel, pour une réunion sur la sécurité dans les stades, d'où ont émergé un appel à la "fermeté" et des pistes de mesures fortes contre les violences.

Le dernière réunion entre le ministre de l'Intérieur et les dirigeants du football professionnels sur la sécurité dans les stades n'est pas sans rappeler les derniers événements qui ont secoué les Ruthénois, à l'occasion des 32es de finale de la Coupe de France à Rodez. Une rencontre ternie par le comportement des supporters du club de Montpellier ; l'un d'entre eux ayant été condamné à 8 mois de prison ferme après avoir blessé un policier... 

"Plus question de revoir des sièges arrachés"

Au sortir de cette réunion qui a duré environ une heure et demie, à laquelle il a pris part aux côtés de plusieurs présidents de clubs de Ligue 1, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez a dit que "le mot d'ordre commun, invoqué en premier lieu par Manuel Valls était la fermeté". "Il n'est plus question de revoir des sièges arrachés, des bagarres entre supporteurs, c'est inacceptable. Le ministre a été très clair là-dessus, la répression va être accentuée contre les fauteurs de troubles. Le ministre a dit qu'il réunirait bientôt les préfets pour faire passer ce mot d'ordre de fermeté", a-t-il ajouté.

Dissolution de groupes de supporters ?

Et de détailler quelques mesures fortes d'ores et déjà à l'étude: "Ca implique une interdiction de stade, que ce soit judiciaire ou administrative, une dissolution de groupes de supporteurs qui prônent la violence, le racisme ou l'homophobie, et une très grande vigilance sur la question des déplacements de supporteurs". Dans ce dernier cas, la possibilité d'une interdiction totale des déplacements de supporteurs a été évoquée comme piste de réflexion.

"C'est dans son pouvoir, a reconnu M. Thiriez, mais pour l'instant il est sensible à l'argumentation selon laquelle il faut juger les choses au cas par cas. Et il y a des cas où l'interdiction se justifie." "Il ne s'agit pas à ce stade d'aboutir à une interdiction générale des déplacements, ça n'aurait pas de sens. Mais le ministre a été très clair, il y a des cas où l'interdiction des déplacements de supporteurs est la seule solution, et nous ne voulons pas courir de risque", a-t-il encore expliqué.

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