Stéphane Borel : "Maintenant, le challenge, c’est la vie du club"

  • Stéphane Borel : "La qualification, c’est mort. C’est une certitude. Maintenant, il nous reste des choses à faire pour le maintien."
    Stéphane Borel : "La qualification, c’est mort. C’est une certitude. Maintenant, il nous reste des choses à faire pour le maintien." Archives JLB
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Maxime Raynaud

10e journée. S’il reconnaît la supériorité de Bergerac, bourreau de son équipe dimanche, le coentraîneur de Decazeville a surtout du mal à digérer les résultats des concurrents et, par conséquent l’avant-dernière place au classement. "Maintenant, le challenge, c’est la vie du club" confie Stéphane Borel.

S’il reconnaît la supériorité de Bergerac, bourreau de son équipe dimanche, le coentraîneur de Decazeville a surtout du mal à digérer les résultats des concurrents et, par conséquent l’avant-dernière place au classement. "Maintenant, le challenge, c’est la vie du club" confie Stéphane Borel.  

Avec la nuit, et le recul, quelle analyse faites-vous de la défaite concédée à Bergerac ?

Déjà, j’ai très mal dormi... D’autant plus que tous les résultats de la poule ne nous arrangent pas et c’est problématique. La qualification, c’est mort. C’est une certitude. Maintenant, il nous reste des choses à faire pour le maintien. On est 4 ou 5 équipes-nous (9es et avant-derniers), Belvès (8e), Saint-Junien (7e) et l’Isle-sur-Vienne (10e) - à jouer ça. Ce qui fait espérer, c’est qu’on va recevoir les équipes qui sont juste devant nous.

Mais qu’a-t-il manqué à votre équipe pour décrocher au moins le point de bonus défensif, dimanche ?

On est tombé sur une très belle équipe de Bergerac, très complète. Mais on a manqué d’agressivité contrairement à ce que l’on avait montré lors de nos deux matches amicaux pendant la trêve (à Rodez et contre Millau). Même si le score est lourd, il y a eu des choses positives comme le regain en fin de match et les 26 points que l’on a inscrits. Ceci dit, on rend trop de ballons et on prend encore des cartons jaunes. On ne peut pas se permettre cette saison de jouer à 14...

Dans quel état psychologique se trouve votre groupe ?

Il n’est pas abattu car c’est un groupe qui a du potentiel et le sait. Maintenant, le challenge, c’est la vie du club.

Ne craignez-vous pas que votre groupe replonge alors que la trêve avait visiblement permis de rassurer tout le monde ? 

Non car, je le répète, on a relevé la tête en fin de match et marqué 26 points. Encore une fois, le problème c’est qu’on a joué 20minutes à 14. Sans ça, je suis persuadé qu’on pouvait accrocher le point de bonus défensif. Il va falloir désormais être plus agressif et les joueurs doivent comprendre qu’on n’a plus de cartouches. Face à Sarlat, dimanche, on n’a plus droit à l’erreur. Selon moi, la seule des 5 équipes avec Sarlat qui perd à la maison met un pied en Fédérale 3. Mais j’y crois, on a les armes. Mais la base, c’est le combat.

Le manque d’agressivité est récurrent cette saison. Avez-vous trouvé une explication ?

C’est peut-être dû à un manque de confiance. Et puis quand tu es dans le doute... Mais on va relever la tête, je n’en doute pas. Les gars ont les qualités.

La réception de Sarlat (dimanche, 15heures) vous paraît donc déjà décisive ?

Contre Sarlat, je l’ai dit, on doit penser à la vie du club. On y est (dans la zone rouge), maintenant, il faut s’en sortir. Mais je me dis que, sans les deux tournants qu’ont constitués les deux défaites à Sarlat (2e journée, 12-8) et à Saint-Junien (4e journée, 20-16), on n’en serait pas là. Les gars sont conscients que le match de dimanche est important. Il nous faut battre Sarlat comme il faut et derrière, on va se relancer.

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