Ondes électromagnétiques et pesticides en débat à l'Assemblée

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    Ondes électromagnétiques et pesticides en débat à l'Assemblée José A.Torres
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AFP

Les députés écologistes devraient faire adopter jeudi par l'Assemblée un encadrement de l'exposition aux ondes électromagnétiques, notamment par les antennes-relais, et l'interdiction des pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020.

Les députés écologistes devraient faire adopter jeudi par l'Assemblée un encadrement de l'exposition aux ondes électromagnétiques, notamment par les antennes-relais, et l'interdiction des pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020.

La proposition sur l'exposition aux ondes électromagnétiques vise "la sobriété, la transparence et la concertation", par diverses mesures encadrant l'installation d'antennes-relais, interdisant la publicité auprès des mineurs de moins de 14 ans pour les téléphones portables ou encore visant à une meilleure information sur les sources d'émission.

Il s'agit d'une nouvelle mouture du texte déjà déposée par le groupe pour sa précédente niche il y a un an, et alors renvoyée en commission à l'initiative des socialistes, à la grande fureur des écologistes. 

Pesticides: adoption définitive ?

Cette proposition de loi, une fois votée, partira au Sénat, alors que celle sur les pesticides devrait être jeudi définitivement adoptée par le Parlement, si les députés, comme ils l'ont fait en commission, l'approuvent dans les mêmes termes que l'ont fait les sénateurs le 19 novembre.

Le texte prévoit, à partir du 1er janvier 2020, une interdiction de l'usage des produits phytosanitaires par l'Etat, les collectivités locales et établissements publics pour l'entretien des espaces verts, promenades, forêts...

Le délai s'explique, selon la rapporteure de la loi, la députée Brigitte Allain, par le temps donné aux professionnels des espaces verts pour s'adapter à de nouvelles méthodes de travail.

Seront exemptées les voies ferrées, pistes d'aéroport et autoroutes pour des "enjeux de sécurité publique". Les produits phytosanitaires seront également autorisés pour lutter contre la propagation d'"organismes nuisibles" en cas d'urgence sanitaire.

Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2022, la commercialisation de produits phytosanitaires à usage non-professionnel sera interdit.

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