En Charente-Maritime, Sarkozy dit son peu de goût pour les "vacances"

  • Des partisans de Nicolas Sarkozy le 30 janvier 2014 à Châtelaillon-Plage
    Des partisans de Nicolas Sarkozy le 30 janvier 2014 à Châtelaillon-Plage AFP - Xavier Leoty
  • Nicolas Sarkozy le 30 janvier 2014 à Chatelaillon-Plage
    Nicolas Sarkozy le 30 janvier 2014 à Chatelaillon-Plage AFP/Archives - Xavier Letoy
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AFP

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy est venu jeudi à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime) distiller de petits cailloux supplémentaires sur le chemin de son retour, parlant de la famille, des usines et de la Nation... et disant son peu de goût pour les "vacances".

Venu décorer de la Légion d'honneur le maire de la ville et ancien parlementaire UMP, Jean-Louis Léonard, Nicolas Sarkozy a évoqué ses vacances sur les terres de Charente-Maritime : "Parfois les vacances me paraissaient longues, par la suite, ça ne s'est guère amélioré", a-t-il dit en souriant.

Tout en allusions et en non-dits, il a fait rire une assistance déjà acquise en évoquant en filigrane son désir de retour sur la scène politique pour la présidentielle de 2017. Ainsi, évoquant sa découverte de la région, il a reconnu : "Je n'ai jamais eu de goût pour la contemplation. Je suis capable de faire un effort, de m'adapter... pour un temps."

Devant plusieurs centaines de sympathisants venus à l'hippodrome de Châtelaillon le voir tout autant, sinon plus, que M. Léonard, l'acclamant avec des "Nicolas, reviens !", il a plaisanté: "Si j'avais su mon cher Jean-Louis que tu es si connu, que la perspective de ta décoration allait mobiliser tant de monde...".

Mais au-delà des clins d'oeil, son discours s'est fait plus politique. Il a rappelé les moments de sa carrière politique où son chemin a croisé celui du département. En 2004, lorsqu'il était ministre des Finances, il était venu à l'usine Alstom d'Aytré (Charente-Maritime), alors mal en point.

"Je n'ai jamais oublié ces visages. Ma passion pour les usines est née ce jour-là, ici. Cette première rencontre m'a beaucoup marqué. J'ai compris que les Français pouvaient accepter la vérité même si elle était difficile à entendre", a asséné M. Sarkozy.

L'occasion de porter un coup à l'actuel président François Hollande, qui n'a pas réussi à tenir sa promesse d'inverser la courbe du chômage: "En démocratie, il n'y a rien de pire que le mensonge."

Occasion d'appeler aussi à l'unité, alors qu'il était accompagné des centristes de l'UMP Jean-Pierre Raffarin et Dominique Bussereau: "J'ai compris que le rassemblement de toutes les énergies était la seule voie possible dans un pays comme le nôtre".

Revenant ensuite sur la dernière campagne présidentielle, alors qu'il était venu à Châtelaillon-Plage en février 2012 ("Mon Dieu, j'ai prononcé le mot présidentielle"), Nicolas Sarkozy a assuré que, de toute évidence, "le résultat ne fut pas celui que nous avions escompté. Mais quand on se retourne (...), qu'on se regarde, on peut dire : +Nous, nous n'avons jamais menti+".

Source : AFP

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