Basketball (N3). Un seul billet d’accession en Nationale 2 sera distribué en fin de saison. Cela se joue entre Rodez et Frontignan. Les Aveyronnais, défaits au match aller (94-71), reçoivent ce soir au Dojo, avec 23 points d'avance. Pour le coach Brahim Rostom, "il faut gagner, qu'importe la manière". Entretien.
Un seul billet d’accession en Nationale 2 sera distribué en fin de saison. Cela se joue entre Rodez et Frontignan. Les Aveyronnais, défaits au match aller (94-71), reçoivent ce soir au Dojo, avec 23 points d'avance. Car, en cas d’égalité, tout se jouera au point-average. En attendant, le coach Brahim Rostom ne pense qu'à gagner, "qu'importe la manière". Entretien.
La tension est-elle à son comble avant ce match face à Frontignan ? Oui, mais c’est une tension bien contrôlée. On est tous conscients de l’importance du match. On a l’avantage de jouer chez nous et l’équipe est au complet. C’est seulement la deuxième fois de la saison qu’on aura tout le monde sur le pont ! On a bien déterminé les rôles. Chacun sait ce qu’il a à faire. Il faudra un cœur énorme et des nerfs d’acier.
Les entraînements se sont-ils bien passés ou avez-vous changé vos habitudes ? Non, ça s’est très bien passé. De toutes les façons, cela fait déjà trois semaines qu’on prépare ce match. Et quand on connaît son importance, c’est facile de travailler. On n’a pas changé nos habitudes car la saison ne se terminera pas samedi soir. Il ne faut pas oublier qu’il y a des matches après… Mais, nous avons beaucoup discuté avec les joueurs et maintenant on a tous hâte d’y être !
Partez-vous dans ce match avec en tête les 23 points de retard au point-average ou bien avec l’intention de gagner quoi qu’il en soit ? La première chose à faire, c’est gagner. Car nous ne sommes jamais à l’abri. Il faut gagner qu’importe la manière. De deux ou trois points, cela m’ira. Maintenant, bien sûr qu’on a tous en tête ce retard au point-average, mais ce n’est pas la priorité. On ne vient pas pour gagner de 30 points. On verra au fil du match. Samedi (ce soir, NDLR), il y aura deux matches à jouer: le premier sera d’imposer notre supériorité dans tous les compartiments du jeu et après, si on décolle, penser au point-average. Mais on n’y est pas…
Frontignan semble avoir un calendrier plus facile par la suite que le vôtre alors si vous ne gagnez pas de plus de 23 points, ne sera-t-il pas trop tard pour prendre la place de leader aux Héraultais ? Non, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Frontignan a perdu de 17points à Montélimar alors que nous, on y a gagné sans Matija (Sagadin)! Donc, il n’y a pas de science exacte. Nous, on a galéré toute la saison avec les blessés. Les 23 points qu’on a pris là-bas (94-71) ne reflètent déjà pas le match et on était plus qu’amoindri. Et même avec les jeunes dans le dernier quart-temps, on est parvenu à faire 21-21. Le championnat est loin d’être terminé.
Quelles sont les forces et les faiblesses de cette formation de Frontignan ? Leur force, elle est simple: ils (les Frontignanais, NDLR) n’ont perdu qu’un seul match cette saison ! Après, ils ont un banc qui peut aisément remplacer leur cinq majeur. Ils réagissent tout le temps en groupe. Maintenant, leur faiblesse, c’est qu’ils nous ont ridiculisés au match aller et que là, on veut prendre notre revanche. On veut dérouler. J’espère qu’il y aura du monde et que, sans s’enflammer, on réalisera une partie parfaite.
Quel sera votre rôle de coach dans ce genre de match ? Mon rôle sera très important. Il faudra que je contrôle les joueurs. Que je leur montre la voie en coachant parfaitement. Il faut que je mette tout le monde en confiance.
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