Cantal : mobilisation de 178 propriétaires floués au Super Lioran

  • Les acquéreurs d’une résidence de tourisme au Super Lioran se battent depuis 2007 afin que leur soient livrés leurs appartements achetés sur plan.
    Les acquéreurs d’une résidence de tourisme au Super Lioran se battent depuis 2007 afin que leur soient livrés leurs appartements achetés sur plan. CP
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Centre Presse Aveyron

Préjudice. Des particuliers qui avaient acheté un appartement sur plan se battent aujourd’hui pour avoir gain de cause.

Les 178 acquéreurs d’une résidence de tourisme au Super Lioran (Cantal) se battent depuis début 2007 afin que leur soient livrés des appartements qu’ils avaient achetés sur plan, une nouvelle audience au TGI de Paris ayant été renvoyée jeudi. Selon le Parisien qui relate l’affaire, le TGI de Paris devait dire si la Banque populaire du Sud, garante de l’achèvement des travaux, avait l’obligation de terminer le chantier. L’association «Copropriétaires Grand Phénix-le Lioran» estime que l’arrêt de la construction de la Résidence Grand-Phénix et l’opposition de la Banque Populaire du Sud à son achèvement causent "un immense préjudice personnel et financier aux propriétaires".

Lettre au ministre de l’Économie

L’association, qui a décidé de tout faire pour que soient achevés et livrés ces appartements, a été reçue début janvier par le préfet du Cantal. Ce dernier s’est ému de leur situation et a écrit le 20 janvier une lettre au ministre de l’Économie Pierre Moscovici. Dans ce courrier, le préfet rappelle que cette résidence de tourisme de 124 appartements aurait dû être livrée fin 2006, garantie par la Banque Populaire du Sud.

La maîtrise d’ouvrage incombait alors à la société civile Merboul, et l’opération avait été réalisée dans le cadre de la loi Demessine, en zone de revitalisation rurale, permettant aux acquéreurs d’origines modestes de bénéficier d’avantage fiscaux. Mais la construction du «Grand-Phénix» n’a jamais été achevée et en 2009, la société Merboul a été placée en redressement judiciaire. "Cette situation place ces personnes dans une situation financière très difficile. Certains d’entre eux sont en faillite personnelle", a écrit le préfet qui demande au ministre d’examiner "avec mansuétude" les difficultés financières des propriétaires "face au comportement peu responsable de la Banque Populaire".

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