Accident du train des Pignes: quatre blessés toujours hospitalisés

  • Des gendarmes sur le site du déraillement du train touristique des Pignes, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le 8 février 2014 Des gendarmes sur le site du déraillement du train touristique des Pignes, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le 8 février 2014
    Des gendarmes sur le site du déraillement du train touristique des Pignes, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le 8 février 2014 AFP - Jean-Christophe Magnenet
  • Un secouriste près du train des Pignes, qui a déraillé près de Dignes-les-Bains, le 8 février 2014
    Un secouriste près du train des Pignes, qui a déraillé près de Dignes-les-Bains, le 8 février 2014 AFP - Jean-Christophe Magnenet
  • Le ministre des Transports Frederic Cuvillier (D)  et un responsable des urgences de l'hôpital de Nice Jacques Levraut (G) où ont été transportés les blessés de l'accident de train du samedi 8 février 2014 dans les Alpes de Haute Prov
    Le ministre des Transports Frederic Cuvillier (D) et un responsable des urgences de l'hôpital de Nice Jacques Levraut (G) où ont été transportés les blessés de l'accident de train du samedi 8 février 2014 dans les Alpes de Haute Prov AFP - Valery Hache
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AFP

Quatre personnes restaient hospitalisées dimanche, après le déraillement d'un train touristique samedi dans les Alpes-de-Haute-Provencequi a fait deux morts, a-t-on appris auprès de la préfecture du département.

Une touriste russe de 49 ans et une octogénaire de la région ont été tuées dans ce spectaculaire accident causé par la chute d'un rocher de plusieurs tonnes près d'Annot. Sur les 34 personnes qui se trouvaient à bord du train, huit blessés avaient dû être évacués vers l'hôpital Saint-Roch de Nice, dont un dans un état grave.

Dimanche, "quatre blessés légers ont pu regagner leur domicile et le blessé grave est dans un état stable", a indiqué la sous-préfète de Barcelonnette, Véronique Caron.

Samedi, l'alerte avait été donnée par radio peu après 11h00 par le conducteur du train. Le convoi touristique composé de deux voitures, était parti à 08h50 de Nice et roulait à vitesse réduite, limitée à 30 km/h sur cette portion de voie.

"Un énorme rocher s'est détaché de la montagne et il est venu percuter le train, derrière la cabine du conducteur. A la suite de l'impact, la partie avant du train a plongé dans le ravin", a expliqué le sous-préfet de Castellane, Charbel Aboud.

Samedi, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui s'était immédiatement rendu au chevet des blessés à Nice, a estimé qu'il n'y avait pas "eu de défaut de vigilance": l'accident, a-t-il dit, était "imprévisible, la voie avait fait l'objet d'une inspection le 14 janvier".

"Il va falloir évaluer la stabilité des blocs qui se trouvent en surplomb ainsi que purger les filets anti-éboulis", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, avant de pouvoir "dégager les deux voitures" prises dans les éboulements.

Dimanche en début d'après-midi, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence doit se rendre avec les services de l'Etat sur les lieux de l'accident.

Les investigations pour faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident ont été confiées à la gendarmerie et au Bureau enquête accidents.

Source : AFP

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