François, une dynastie de bâtisseurs au service de la construction

  • Depuis plus de trente-cinq ans, Guy François et sa sœur, Mary-Hélène Pagès,
dirigent l’entreprise familiale, devenue groupe, qui a vu le jour en 1920, à La Primaube.
    Depuis plus de trente-cinq ans, Guy François et sa sœur, Mary-Hélène Pagès, dirigent l’entreprise familiale, devenue groupe, qui a vu le jour en 1920, à La Primaube. Joël Born
Publié le
Joël Born

Bientôt centenaire, l’entreprise familiale primauboise François pèse en 2014 235 salariés et plus de 66 millions d'euros de chiffre d’affaires. Fermement attachée à son territoire d’implantation  et à son indépendance économique.
 

La famille François s’est depuis longtemps fait un nom que l’on associe presque automatiquement aux matériaux de construction. Tout a ainsi débuté dans les années 20, lorsque M. et Mme Bergonié, les grands-parents des deux dirigeants actuels du groupe, Guy François et sa sœur Mary-Hélène Pagès, ont créé une épicerie-quincaillerie, dans le village de La Primaube. En 1960, René François et son épouse ont repris le flambeau familial, donnant naissance aux Établissements François. En 1975, l’entreprise s’est spécialisée dans le négoce de matériaux de construction. Associés depuis la fin des années 70, Guy François et Mary-Hélène Pagès se retrouvent aujourd’hui à la tête d’un groupe de 235 salariés, qui a réalisé, en 2013, un chiffre d’affaires de plus de 66 millions d’euros. Un groupe qui continue d’affirmer son indépendance et son rayonnement économiques.

Une expansion régulière

Voilà donc plus de 35 ans que frère et sœur conduisent, avec une certaine discrétion et une évidente réussite, les destinées de l’entreprise. "On est vraiment tombés dedans quand on était petits", s’amuse Guy François. Le premier point de vente de matériaux de construction fut ouvert, en 1978, à La Primaube, avenue de Rodez, où le groupe occupe toujours un terrain de 30.000 mètres carrés. En 1984, la société primauboise a engagé sa première croissance externe en négoce en s’implantant à Rodez, zone de Bel-Air et dans le bassin de Decazeville, à Viviez (depuis 1996, l’activité est installée zone du Plégat). Deux ans plus tard, le groupe François a poursuivi son développement à Villefranche-de-Rouergue et Figeac. Puis ce fut le rachat de la société espalionnaise de produits métallurgiques Mercier, et de son antenne castonétoise. Plus récemment, en 2012, le groupe François a fait l’acquisition de la société Malzac-Gnuva et de son site millavois de produits métallurgiques, ainsi que du Comptoir lozérien de matériaux, à Saint-Chély-d’Apcher. Enfin, depuis janvier 2014, l’entreprise a regroupé les activités de l’agence Mercier d’Olemps et du dépôt d’Olemps de Malzac-Gnuva, dans son nouveau site de la Boissonnade, racheté à Malrieu distribution qui le louait à Arcelor-Mittal.

Clients particuliers et professionnels

Sur ce site, où peuvent être entreposées 1.700 tonnes d’acier, le groupe François s’adresse à la fois à une clientèle de professionnels (métallerie, serrurerie, charpentes métalliques, bâtiments agricoles, mais aussi chauffage et sanitaire) et de particuliers. Dans ce vaste dépôt, dont l’aménagement est pratiquement terminé, seront proposés de nouveaux services, comme la découpe et le pliage de tôles et autres produits métallurgiques. Parallèlement, l’entreprise familiale a également développé une activité industrielle. La première carrière fut exploitée, de 1975 à 1992, à Sébazac. Celle de La Cordenabe, aujourd’hui en phase d’extension, a pris le relais.

Un groupe très attaché à son indépendance

Dans un contexte hyperconcurrentiel, le groupe François s’est attaché à conserver son indépendance économique, en privilégiant la qualité, le conseil, la proximité avec la clientèle, et l’adaptation au marché, à travers notamment la spécialisation des agences par métiers ou l’e-commerce. Sans oublier l’importance des relations humaines au sein de l’entreprise. C’est, certainement, ce qui a fait sa force. Guy et Mary-Hélène s’apprêtent désormais à passer le relais à la génération suivante: Séverine, la fille de Mary-Hélène, Sébastien son époux; Éric, le fils de François, Nicolas son gendre et Clément, le fils de Mary-Hélène.
Un nouveau pari sur l’avenir, fruit d’une réflexion "mûrement réfléchie et travaillée." Chez les François, on sait ce que construire veut dire.
 

Voir les commentaires
L'immobilier à Luc-La-Primaube

157000 €

Joli Type 4 d'une surface loi Carrez de 85,56 m² avec belle loggia de 10 m²[...]

Toutes les annonces immobilières de Luc-La-Primaube
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?