Brillants, Rodez et Decazeville peuvent encore y croire

Ce Rodez-là sent bon la qualification !

Quel régal ! Du soleil, du jeu, du combat, des essais, un bonus offensif… Rodez a été impérial hier. Rien ne semblait pouvoir l’atteindre pour le bonheur de tous. Au coup de sifflet final, on en aurait presque oublié que Langon n’est autre que le dauphin de Montauban tant il a été dominé, transparent, absent des débats.

Un match, c’est avant tout une accumulation de duels, de combats à tous les coins de la pelouse. Dans ce domaine, Rodez a écrasé son adversaire. Il aura fallu attendre une petite demi-heure pour que la machine se mette en route. "On sait de quoi nous sommes capables, maintenant il faut le montrer", ne cessait de répéter l’entraîneur Patrick Furet avant chaque rencontre. Il n’était jusqu’alors que partiellement servis. Hier, il a été comblé. À deux rencontres de la fin, Rodez n’a jamais aussi bien porté la tenue d’un vrai prétendant aux phases finales. Ça promet !

Sous pression, Decazeville a lâché les chevaux

Elle fait du bien celle-là. Un bien fou. D’ailleurs les accolades de tout le peuple "ciel et blanc" n’ont pas dit le contraire, hier au coup de sifflet final d’un match remporté par le Sporting 53-24. D’une position de relégable le laissant fébrile à 15 heures, le SCD a basculé, après 80 minutes de plaisir, à la 7e place de la poule 6 avec trois points d’avance sur le nouveau premier concerné par la descente... sa victime du jour, Belvès.

La pression qu’ils avaient sur les épaules avant de débuter cette partie, la bande à Pierre Duffard l’a transformée dès la première seconde de jeu en formidable carburant les rendant supersoniques. En tous les cas, la défense des visiteurs en a perdu son latin. Et en l’espace de 9 minutes, les gars du Sporting sont allés aplatir à quatre reprises derrière la ligne ! 26e minute de jeu et déjà 29-3. On appelle ça, une entame parfaite. Un dimanche parfait à savourer sans modération.