Rugby : Furet et Iacono, une histoire qui dure

  • Patrick Furet et Lionel Iacono, deux amis au service du SRA.
    Patrick Furet et Lionel Iacono, deux amis au service du SRA. MR
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Portrait(s). S’ils forment à eux deux la colonne vertébrale du SRA côté terrain, Patrick Furet, coach, et Lionel Iacono, préparateur physique, sont surtout et avant tout deux amis de longue date...

L’un est Niçois, l’autre est Corse. L’un vient du football, l’autre du rugby. L’un était professeur, l’autre son élève. Entre eux, ça aurait pu faire des étincelles. Pourtant, la mayonnaise a tout de suite pris. Entre Lionel Iacono et Patrick Furet, c’est une histoire qui dure. Après moultes expériences, agrémentées de quelques fêtes en commun -on n’est pas méditerranéen pour rien !-, les deux compères ne se sont jamais perdus de vue depuis leurs premiers faits d’arme sur le terrain de rugby de la faculté de Nice.

Histoire de famille

Si l’un travaillait d’arrache-pied à La Turbie, le centre d’entraînement de l’AS Monaco, comme préparateur physique, l’autre sillonait la France en tant que rugbyman professionnel. Mais pas une semaine ne passait sans un coup de fil, sans se donner des nouvelles. Le colosse corse est même devenu parrain, ça ne s’invente pas, d’un des enfants de Lionel Iacono. Puis, il y a eu ce coup de fil à l’été 2012. Patrick Furet, reconverti en coach, signe à Rodez. Il manque un préparateur physique au club. "J’ai de suite appelé Lionel", souligne-t-il. Petit hic, celui qui vient d’être gentiment remercié par l’ASM version russe s’est engagé avec un club du nord de la France. Qu’à cela ne tienne. Travailler avec son «pot’» ne se refuse pas. Se retrouver autour d’un projet commun n’a pas de prix !

"On vivait au rythme du club"

Le choix de vie n’est pourtant pas facile. Il faut quitter famille et amis pour se retrouver au beau milieu du Rouergue. La solution: vivre ensemble dans un meublé à Olemps. "C’est lui qui faisait la femme. Il endossait ce rôle à merveille. Le patron, c’était moi", sourit d’emblée Patrick Furet. À l’appartement, le couple-ne pas trop les titiller sur le sujet tout de même-parle rugby, rugby et... rugby ! "On vivait, on mangeait, on dormait au rythme du club", soulignent-ils.

Pour cette première saison en commun, les deux amis ne s’attendaient certainement pas à vivre autant de mois mouvementés. Alors que le club se demandait s’il allait encore vivre, Furet et Iacono devaient, eux, tenir le côté sportif à flot. Tout sauf une mince affaire. "Si on n’avait pas été ensemble, je ne suis pas sûr qu’on aurait traversé cette crise", souffle d’ailleurs le préparateur physique. Le coach, lui, préfère aujourd’hui en sourire et chambrer, sport national du duo: "Moi, j’aurais tenu car je suis fort. Mais Lionel est faible psychologiquement... "

"Travailler dans la transparence, ça n’a pas de prix"

Ces mois de vie commune font aujourd’hui leur force. "La notion d’amitié permet de travailler en confiance. C’est une chose superbe. Travailler dans la transparence, ça n’a pas de prix", expliquent-ils avant de développer: "L’amitié, ça peut te mettre dans la merde. Car tu peux ne pas oser te dire les choses, etc. Nous, on se dit tout. Quand ça va comme quand ça ne va pas. On a un cap qui est le professionnalisme et on n’en changera pas. C’est notre force." 

Si aujourd’hui, les compères ont chacun leur pied à terre, vous l’aurez compris, le couple ne bat pas de l’aile. Il pourrait même vivre une nouvelle année en commun sous le soleil de Rodez. Pour l’instant, aucune décision n’a été prise. "On aimerait beaucoup retravailler ensemble", avouent-ils tout en étant conscients qu’en amour comme en sport, rien n’est jamais gagné d’avance...

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