Vingt ans après, les Ogres de Barback ont toujours de l'appétit

  • Les Ogres de Barback, c’est avant tout une belle histoire familiale et musicale. Qui dure depuis vingt ans. Et qui pourrait bien durer longtemps encore. Tant il est vrai qu’ils n’ont pas vu les années passer.
    Les Ogres de Barback, c’est avant tout une belle histoire familiale et musicale. Qui dure depuis vingt ans. Et qui pourrait bien durer longtemps encore. Tant il est vrai qu’ils n’ont pas vu les années passer. Pierre Wetz
Publié le
Joël Born

En scène. La tournée anniversaire de ces quatre frères et sœurs, d’origine arménienne, passe samedi soir par Decazeville. Un groupe pas tout à fait comme les autres, qui revendique sa singularité. Rencontre avec Mathilde.

La tournée anniversaire de ces quatre frères et sœurs, d’origine arménienne, passe samedi soir par Decazeville. Un groupe pas tout à fait comme les autres, qui revendique sa singularité. Rencontre avec Mathilde.

Connaissez-vous l’Aveyron ?

On a déjà joué dans quelques festivals, dont Skabazac je crois, et on a hâte d’y retourner.

Quand vous avez débuté, avec votre sœur jumelle Alice, vous aviez 15 ans, vos frères (Fred et Sam) étaient à peine plus âgés. Cela a dû être une sacrée aventure ?

C’est vrai qu’au début des Ogres, nous n’étions encore que des gamins. Nous avons commencé à jouer en famille, avec des instruments acoustiques. Puis, nous avons fait la manche, nous avons joué dans la rue, sur les marchés. À la maison, on écoutait beaucoup de musique. On a vraiment baigné dedans. Notre papa était pianiste et collectionneur d’instruments. On n’avait plus qu’à se servir.

Pourquoi avoir choisi le nom: les Ogres de Barback ?

Comme on a commencé dans la rue, c’était un clin d’œil à l’orgue de barbarie, qui est l’un des principaux instruments associés à la rue.

Vous avez des influences multiples. D’où vient ce véritable métissage ?

Jeunes, on a beaucoup écouté de chanteurs français comme Brassens, Brel, Ferré. On a aussi découvert pas mal de musiques du monde, notamment des pays de l’Est. Dès le début des Ogres, on a été portés par la passion des instruments et des sons.

Comment a eu lieu votre rencontre avec la fanfare Eyo’nlé ?  

On les a croisés plusieurs fois en France. On a trouvé ça super et on a eu envie de partager un peu de musique avec eux. On s’est rendu au Bénin et on fait la tournée 2014 ensemble.

Votre huitième et dernier album «Vous m’emmerdez!» résume un peu vos vingt ans de carrière et votre façon de vivre la musique, non ?

Cela reflète d’une certaine façon notre indépendance dans le paysage musical. Nous sommes en autogérance, du début à la fin, puisqu’on s’autoproduit. Avec les techniciens, nous sommes ainsi une douzaine à vivre autour des Ogres. Il y a également une chanson qui raconte tout ce qui nous emmerde.

Au sein du groupe, ça ne doit pas toujours être évident d’évoluer en permanence dans une ambiance familiale ?

Comme dans tous les groupes, il y a certes parfois quelques tensions, mais on se connaît tellement bien qu’il n’y a pas de problèmes d’ego et tout est très vite réglé.

Avez-vous de nouveaux projets ?

D’abord, il y a la tournée anniversaire. Et puis il y aura un coffret pour septembre, avec pas mal de petites choses inédites, des vidéos et des choses enregistrées mais jamais diffusées. 

Salle Yves-Roques à Decazeville, samedi 12 avril (concert à guichets fermés). La première partie du concert des Ogres de Barback et de la fanfare Eyo’nlé sera assurée par le groupe Firedog Empire, vainqueur du tremplin Crescendo 2013.

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