Roc laissagais : C’est parti pour la bagarre !

  • Thomas Dietsch, champion de France en titre et très attaché au Roc laissagais.
    Thomas Dietsch, champion de France en titre et très attaché au Roc laissagais. Jean-Louis Bories
Publié le
Aurélien Parayre

Roc laissagais (23e édition). Un Suédois, un Suisse ou un Colombien? Difficile de dire qui va remporter la première manche européenne de la coupe du monde de VTT marathon (85 km) dont le départ est donné ce matin à Laissac. Le plateau est dément et les Tricolores semblent un peu tendres. Le Roc 40 restera-t-il, lui, propriété d’un Aveyronnais ?

Certes, le double tenant du titre grec Periklis Ilias n’est pas là. Et les «montres» tchèque et allemand Kristian Hynek et Robert Mennen ont finalement dû décliner au dernier moment. Mais le Roc marathon version 2014, dont le départ est donné à 9 heures ce matin à Laissac, promet d’être un sacré cru. Le plateau est dément, aussi bien en qualité qu’en quantité. L’épreuve laissagaise, première manche européenne de la coupe du monde de la spécialité (marathon séries), bénéficie déjà de l’effet championnat du monde qu’elle organisera en 2016.

Site départ-arrivée remodelé

Car, du coup, les meilleurs spécialistes mondiaux du marathon (format longue distance, ici 85 km) se sont donné rendez-vous dans la forêt des Palanges. Ils veulent tous goûter à ses sentiers sablonneux, ses passages techniques, ses sous-bois roulants et à l’ambiance qui suit l’épreuve aveyronnaise. Les Français, à commencer par le champion de France en titre Thomas Dietsch, risquent ainsi de ne pas pouvoir jouer la gagne. La concurrence des Germaniques, Suisses, Autrichiens, Nordiques voire du champion de Colombie semble trop forte pour eux. Le favori du patron de l’organisation, Pierre Boyer, est en tout cas Suisse: "C’est Urs Hüber du team Bulls. Mais ils sont vraiment quelques-uns à se tenir à un rien"

 Verdict sur les coups de 13 heures après quatre heures d’efforts.

Ou peut-être un peu moins. Le soleil et les températures printanières de ces derniers jours ayant rendu le parcours bien plus sec que l’an dernier. Chez les dames (65 km), la tenante du titre française Fanny Bourdon risque aussi de tomber sur un os. Un os hongrois en fait. Nommé Eszter Doza. Elle écrase tout sur son passage. Mais la Haut-Savoyarde n’était pas non plus partie avec la faveur des pronostics en 2013. Alors pourquoi ne pas y croire? Pour ce qui est du Roc 40, une épreuve jadis remportée par Martinez, Tempier ou encore un certain Absalon, des Aveyronnais pourraient bien encore inscrire leur nom au palmarès. Encore, car en 2012 et 2013, c’est le team Focus Aveyron VTT qui s’est placé en tête.

D’abord avec Charlélie Cantaloube, puis l’an passé avec son coéquipier donc, Nicolas Bonnieu. Le pilote ruthénois de 23 ans sera au départ pour défendre son titre. Tout comme son cadet et également équipier Étienne Puech. Un Laissagais, Thibault Soutade, a aussi ses chances de venir chercher une belle place. Mais pour ces locaux, là aussi, la bagarre s’annonce intense. À noter, une petite "révolution" sur ce Roc-2014 en prévision de 2016. La ligne de départ et d’arrivée est commune! L’UCI y tenait. Et, au final, chacun devrait y trouver son compte: coureurs, organisateurs et spectateurs.

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