Capdenac, locomotive du tennis aveyronnais

  • Marcus Willis (362e à l’ATP) disputera les deux matches à domicile.
    Marcus Willis (362e à l’ATP) disputera les deux matches à domicile. Jean-Louis Bories
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Rui Dos Santos

Tennis. Pour leur première expérience au sein du troisième échelon de la hiérarchie française, les hommes du président Mathieu Desroches vont faire appel aux valeurs qui leur ont permis de multiplier les exploits.

Quand il regarde les installations du Country club d’Aix-en-Provence sur le site internet, Mathieu Desroches secoue la tête et ouvre de grands yeux. Le président de Capdenac accompagne ces mimiques d’une phrase, servie avec beaucoup de lucidité : "On ne tire pas dans la même catégorie".

"Ca va piquer !"

Le complexe d’Aix, celui où évolue Arnaud Clément, les Capdenacois le découvriront dimanche 1er juin, en guise de clôture de la saison 2014. La première en Nationale 2. Le conte de fée continue donc pour les tennismen aveyronnais puisque, après une montée en N4 en 2007 acquise à l’issue d’une finale inoubliable face à Balma, Jean-Claude Lacan et ses partenaires ont rejoint en 2010 l’étage supérieur. Et, au printemps dernier, tandis que l’objectif avoué était "de sauver sa peau", ils ont intégré, à la surprise générale, le 3e échelon de la hiérarchie.

Les adversaires du millésime 2016 ont intérêt à se préparer car, au rythme d’un exploit tous les trois ans, le TC Capdenac visera cette année-là la N1B... Mathieu Desroches sourit ! Il sait que le prochain mois de mai va être délicat. "Ça va piquer !", résume-t-il. Il pourra toutefois compter sur Marcus Willis (23 ans, n° 45 français et 362e à l’ATP) pour les deux rencontres à domicile et fera appel à son compatriote anglais Jack Carpenter (837e à l’ATP, 658e en juin dernier, 22ans) pour les trois déplacements. Il misera aussi sur la potion magique qui a fait ses preuves : "Un esprit d’équipe et un amour du club qui favorisent la cohésion et l’émulation. Sachez qu’on ne lâchera pas le morceau !"

"Il y a urgence !"

Mais Mathieu Desroches ne peut s’empêcher de parler de la salle... dont on lui parle depuis dix ans. "Il y a urgence !, lance-t-il, sans autre protection. Elle insufflerait une autre dynamique au club et correspond à une attente de tous les licenciés". Et de constater : "Le nombre de licenciés est en baisse. On le regrette certes mais, de toute façon, on ne peut pas en accueillir davantage dans ces conditions". Il lâche alors : "Nous sommes beaucoup trop haut pour la ville de Capdenac". Une petite phrase à méditer...

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