Mondial: des manifestants dispersés avec des gaz lacrymogènes à Sao Paulo

  • Manifestation en soutien à la grève des employés du métro le 9 juin 2014 à Sao Paulo
    Manifestation en soutien à la grève des employés du métro le 9 juin 2014 à Sao Paulo AFP - Nelson Almeida
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AFP

La police militaire (PM) de Sao Paulo dispersait lundi, à trois jours du Mondial, avec des bombes lacrymogènes une centaine de manifestants de groupes sociaux qui soutiennent la grève des employés du métro, a constaté l'AFP.

Les manifestants avaient bloqué à 6h00 (9h00 gmt) une rue centrale de la capitale financière (Rua Vergueiro) en mettant le feu à des poubelles, bloquant la circulation, quand la police a chargé pour libérer le passage des automobilistes, selon l'AFP.

A trois jours du Mondial, les employés du métro de Sao Paulo, la mégapole du Brésil qui sera le théâtre du match inaugural Brésil-Croatie, ont entamé leur 5e jour de grève pour revendiquer 12,2% de hausse des salaires.

La reconduction de la grève a été votée dimanche soir, quelques heures après une décision du Tribunal du travail régional de Sao Paulo qui l'avait jugée illégale. Le tribunal a sommé le syndicat de mettre fin au mouvement sous peine d'amende de 100.000 réais (environ 30.000 euros) par jour d'infraction.

Le président du syndicat des employés du métro, Altino Mello dos Prazeres, a indiqué à l'AFP que la PM avait fermé la station centrale de métro Ana Rosa après que 70 piquets de grève du syndicat soient entrés pour empêcher les employés de travailler. Ils ont vérifié l'identité des grévistes.

"Je ne pense pas que le gouvernement veuille gâcher la Coupe du monde", a déclaré le président du syndicat, interrogé sur la poursuite des négociations grévistes-direction du métro.

"Je proteste pour mes droits. il n'y a pas d'accord, seulement des bombes et de la répression", a déclaré à l'AFP Wesley Anderson, 23 ans, qui travaille sur la ligne 2 au service d'information.

Le métro transporte 4,5 millions d'usagers par jour et est le moyen le plus rapide d'arriver au stade d'Itaqueirao de Sao Paulo.

Cette grève qui dure depuis quatre cinq jours et affecte partiellement trois des cinq lignes du réseau, a déjà semé la pagaille dans les transports de la plus grande ville du Brésil, provoquant des embouteillages monstres. Lundi ils atteignaient 90 km à 07h25 (10h25 GMT) dans cette ville de 20 millions d'habitants.

Source : AFP

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