Frédéric Hantz : "Les grandes épreuves aux grandes équipes"

  • Frédéric Hantz : «Ce qui m’intéresse dans un Mondial, c’est le jeu.
    Frédéric Hantz : «Ce qui m’intéresse dans un Mondial, c’est le jeu. JAT
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Ma Coupe du monde. Jusqu’au 13 juillet, date de la finale, une personnalité aveyronnaise du sport ou non donne sa vision du Mondial. Aujourd’hui, et avant qu’il s’envole pour Rio de Janeiro, le Castonétois et ex-coach du SC Bastia, Frédéric Hantz, livre ses attentes et se prête au jeu des pronostics, sans épargner l’institution Coupe du monde.

Jusqu’au 13 juillet, date de la finale, une personnalité aveyronnaise du sport ou non donne sa vision du Mondial. Aujourd’hui, et avant qu’il s’envole pour Rio de Janeiro, le Castonétois et ex-coach du SC Bastia, Frédéric Hantz, livre ses attentes et se prête au jeu des pronostics, sans épargner l’institution Coupe du monde.

«DES CHOSES INTÉRESSANTES TACTIQUEMENT»

«Ce qui m’intéresse dans un Mondial, c’est le jeu. Dans chaque épreuve, il y a des choses intéressantes tactiquement. Aller sur place, c’est un bon prétexte pour voyager (sourire). Mais surtout, ça n’est pas du tout pareil de voir les matches dans les stades. Maintenant, il faut reconnaître que les évolutions dans le jeu sont subliminales. Aujourd’hui, ça se joue à très peu de choses et sur un point essentiel: la dynamique d’équipe, la gestion de la vie en commun.»

«UN TRÈS BON ÉTAT D’ESPRIT EN ÉQUIPE DE FRANCE»

«Je n’ai vu aucun match amical de l’équipe de France mais j’entends. Et d’après les échos venus de l’intérieur que j’ai, il y règne un très bon état d’esprit. C’est la force de Didier Deschamps de souder un groupe autour d’un projet. Si cela reste comme ça, on retrouvera les 8es de finale. Mais gare à la Suisse qui est solide. Les deux autres, Honduras et Équateur, on ne les connaît pas trop, mais il ne faut pas fanfaronner car ça n’est vraiment pas évident pour des Européens de jouer en Amérique du sud.»

«BRÉSIL, ARGENTINE, ITALIE, MON TOP 3»

Mes favoris sont, dans l’ordre, le Brésil bien sûr, l’Argentine, très solide, et l’Italie de Cesare Prandelli dont je suis fan car il révolutionne l’approche d’une compétition.. Ensuite, l’Allemagne est toujours là. J’espère que la France se glissera parmi ces équipes. L’Espagne? Oui, elle est aussi toujours là mais c’est très difficile de gagner deux fois. Les Espagnols ne sont pas au bout du rouleau, attention. Mais ils ont tout gagné alors sont-ils capables de se sublimer encore? Quant à la Belgique, c’est une équipe fantastique mais, comme la France, elle manque de vécu international. Les grandes épreuves appartiennent aux grandes équipes. S’il y a des surprises, elles viendront de Sud-Américains. Mais je le dis, je me trompe souvent dans les pronostics!»

«LA COUPE DU MONDE, UNE POMPE À FRIC»

«L’an dernier, j’étais à Belo Horizonte pour la coupe des confédérations. Il y avait eu l’une des premières grosses manifestations. Si la jeunesse brésilienne est en colère, ça peut aller loin. Et ils auraient raison car la Coupe du monde est devenue une pompe à fric qui permet à des gens de s’en mettre plein les poches et ne profite pas aux pauvres, aux étudiants, etc. Oui, ça peut déraper. L’UEFA, la Fifa font semblant de se soucier d’égalité, d’équité mais c’est faux. J’espère malgré tout que ça se passera bien. Mais même si ça devrait être sympa dans les stades, on ne doit pas oublier ce que vivent les gens qui, une fois le Mondial fini, resteront là avec des prix élevés, etc.» 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?