La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse»

  • À l’aide d’une pailleuse les agriculteurs ont projeté par-dessus les grilles de la préfecture quantité de paille et de formulaires administratifs déchiquetés.
    À l’aide d’une pailleuse les agriculteurs ont projeté par-dessus les grilles de la préfecture quantité de paille et de formulaires administratifs déchiquetés. José A. Torres
  • La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse»
    La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse» José A. Torres
  • La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse»
    La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse» José A. Torres
  • La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse»
    La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse» José A. Torres
  • La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse»
    La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse» José A. Torres
  • La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse»
    La FDSEA dit son ras-le-bol de la «paperasse» José A. Torres
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

En Aveyron comme dans plus de 80 autres départements français, FDSEA et JA sont entrés en action mardi soir pour dénoncer "l’excès de contraintes, règles et normes".

"Nous venons réexpédier à l’envoyeur l’excès de papiers qui nous entravent dans notre profession", a lancé mardi soir, peu avant 22 heures, le secrétaire général de la FDSEA Dominique Fayel alors qu’une pailleuse positionnée devant les grilles de la préfecture commençait à cracher quantité de paille et de formulaires administratifs déchiquetés. Ainsi, en Aveyron comme dans plus de 80 autres départements français, FDSEA et JA sont entrés en action mardi soir pour dénoncer "l’excès de contraintes, règles et normes".

Le moment n’a pas été choisi au hasard alors qu’aujourd’hui même le projet de loi d’avenir agricole est examiné par la commission économique de l’Assemblée nationale avant d’y passer en deuxième lecture à partir du 8 juillet. Le but est donc de peser sur les débats parlementaires à l’occasion de l’examen de cette loi, synonyme "d'empilement de contraintes". "Il y a une vraie menace due aux excès de réglementation. Ce qu’on dénonce, c’est l’empilement des contraintes", a déclaré son président Xavier Beulin. Mais aussi, au-delà, exprimer son désarroi face aux négociations commerciales internationales qui sont menées dans un cadre transatlantique.

Empêcher de "manger français"

La FNSEA estime qu’à terme, ces normes pourraient empêcher de "manger français". Dans sa ligne de mire, notamment: le projet d’interdiction des épandages de pesticides à moins de 200 mètres des écoles et autres lieux «sensibles», mais aussi le traité de libre-échange en discussion avec les États-Unis, accusé de menacer le modèle alimentaire français. Pour Jean-Christophe Rufin, premier vice-président de la FDSEA du Nord, le projet de restriction des épandages de pesticides a été la "goutte d’eau qui a fait déborder le vase".  

"On ne peut pas d’un côté nous étouffer avec des normes toujours plus contraignantes et dans le même temps laisser entrer en Europe des produits au rabais soumis à des normes bien moins exigeantes", a ainsi insisté hier soir Dominique Fayel. Et celui-ci de citer "l’arrivée annoncée du poulet chloré, du bœuf aux hormones, et de la viande traitée à l’acide lactique quand ici on nous impose la conditionnalité, des directives nitrate et la protection des prédateurs!"

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