Football: Rodez, du meilleur au pire

  • En amical, Rodez s'était mieux tenu contre Colomiers.
    En amical, Rodez s'était mieux tenu contre Colomiers. Archives Jean-Louis Bories
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Maxime Raynaud

Trophée du Sud-Ouest. Après deux amicaux pleins de promesses, le Raf est tombé de très haut, hier lors du tournoi toulousain. Peu reluisant à deux semaines du coup d’envoi du championnat.
 

Deux pas en avant et... au moins autant en arrière. Alors qu’il sortait tout juste de deux matches amicaux bien négociés et surtout escortés de véritables promesses - victoire 1-0 face à Pau (CFA) et nul 0-0 face à Colomiers (National) - , voire de certitudes, le Rodez Aveyron football a vu hier l’optimisme qui l’accompagnait se transformer en véritable crainte. Le tout en deux petits matches lors d’un trophée du Sud-Ouest aux airs de "naufrage collectif" selon l’aveu même de Franck Plenecassagne.

Neuf buts encaissés, un seul inscrit

Difficile de contredire l’entraîneur ruthénois tant ses troupes ont coulé sur l’impeccable pelouse de Castelnau-d’Estrétefonds. Les chiffres suffisent à s’en convaincre: 150 minutes de jeu, une expulsion (Bonnet), neuf buts encaissés et un seul inscrit (Suarez). Avec évidemment la dernière place d’une épreuve de préparation remportée par le TFC II (CFA2) au bout, le tableau ne peut guère être plus noir.
Le matin, contre la réserve fortement rajeunie de Montpellier II (4-0), qu’ils retrouveront en championnat le 10 janvier, ou l’après-midi face aux seconds de l’OM (CFA2, 5-1), à chaque fois le même constat: les certitudes défensives des "sang et or", rajeunis ou non, ont volé en éclat et l’animation offensive a tout simplement laissé place à un jeu sans allant ni vraiment de situations.

Accident ou avertissement?

S’il souhaitait ne pas s’enflammer, selon la formule consacrée, ou ramener les plus optimistes sur terre à quelques jours du premier déplacement officiel de la saison à Lyon-Duchère (le 16 août), le Raf ne pouvait pas mieux s’y prendre. Face à des adversaires peu impressionnants, sa friabilité, en premier lieu mentale, laisse en effet de nombreuses interrogations en suspend. La première étant évidemment de savoir si, hier, la bande à Lorthioir a vécu un accident, conséquence d’un certain coup de mou. Ou tout simplement délivré un avertissement quant à son véritable niveau.
 

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