Tierra de Maïlys : des diables vénézuéliens au-dessus de l’assiette

  • L’artiste vénézuélien Botas Verdes <QA0>
et sa compatriote Maïlys.
    L’artiste vénézuélien Botas Verdes et sa compatriote Maïlys. CP
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Centre Presse Aveyron

C’est encore plus le Venezuela à la Tierra de Maïlys. Le restaurant latino-américain de la rue de Bonald propose en effet jusqu’au 8 septembre une exposition sur "Les diables dansants de Corpus Christi", des masques réalisés par l’artiste vénézuélien junior Requena Florencio Ibarra, alias Botas Verdes.

Journaliste, scénographe, plasticien mais avant tout sculpteur, Botas Verdes s’est penché sur ce rituel religieux de son pays, célébré chaque année tous les neuvièmes jeudis après celui de la Semaine sainte, et dont l’origine remonte au XVIIsiècle. Chaque masque de «diable» représente là-bas une confrérie propre à chaque région du Venezuela. Yare, Naiguatà, Ocumare Chuao... ces diables danseurs, onze en tout comme autant de régions, ont chacun leur costume, leur masque et leur danse spécifiques.

Ces diables dansants ont été déclarés «patrimoine immatériel de l’Humanité» en décembre 2012. Botas Verdes s’est emparé de cette tradition et a réalisé une première exposition de ces différents masques en Suède, une collection qui a été entièrement rachetée par le musée de Stockholm. Pour sa deuxième exposition européenne, à Rodez donc, l’artiste a créé en deux semaines et sur place une deuxième série originale de ces «diables dansants».

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