Logement étudiant : "une offre supérieure à la demande" en Aveyron

  • Pour un studio à Rodez, il faut compter aujourd’hui entre 250 et 300€, charges comprises.
    Pour un studio à Rodez, il faut compter aujourd’hui entre 250 et 300€, charges comprises. JAT
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Centre Presse Aveyron

Bac en poche, les nouveaux étudiants  -ils seront près de 3 000 cette année- se lancent dans la recherche d'un logement pour leurs futures années universitaires. Et à quelques jours de la rentrée, certains passent encore des coups de fils au Comité pour le logement autonome des jeunes du grand Rodez (Claj) dans l’espoir de dénicher un studio.

Heureusement pour les retardataires, en Aveyron, "l'offre est bien supérieure à la demande. Il reste toujours des appartements à louer même après la rentrée", indique Véronique Chirac, la responsable de l’association qui en l'absence de Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) gère les offres de logements dans le département. 

Devant cette abondance de biens, les étudiants préfèrent généralement des petites surfaces plutôt qu'un grand appartement à partager en collocation constate Véronique Chirac. " Ils recherchent en priorité des appartements meublés, plutôt du type studio et dans une moindre mesure des T1 ou des T1-bis. Plus rarement des T2. Beaucoup arrivent de l’extérieur, parfois d’assez loin, avec le minimumLes propriétaires y sont sensibles et proposent des biens généralement meublés."

Un parc locatif de qualité

Concentré autour de l’IUT, avenue de Bordeaux, ou à Bourran, à proximité du centre universitaire Champollion, ou de la CCI, le parc locatif ruthénois est, toujours selon elle, de "bonne qualité". Une nécessité tant la concurrence est acharnée. "S'ils veulent louer leur bien, les propriétaires ont tout intérêt à proposer des logements plus que décents"

Quant aux tarifs pratiqués, là aussi, ils sont plutôt intéressants. En baisse même par rapport aux autres années. Pour un studio à Rodez, il faut compter aujourd’hui entre 250 et 300€, charges comprises."Après plusieurs années de hausse, cette baisse, liée notamment à la multiplication des logements dans le quartier de Bourran, est vraiment la bienvenue", lâche Véronique Chirac.

Pic de fréquentation

Attention toutefois prévient la jeune femme, depuis quelques années, certains propriétaires démarchent directement les lycéens et affichent des annonces à l’intérieur des établissements. "Gare aux mauvaises surprises ! "  alerte la responsable de l'association dont le rôle est aussi de vérifier celles qui passent entre ses mains, en veillant à ce que les prix affichés soient cohérents avec l’état et la surface de l’appartement. Des annonces publiées sur le site de l'association qui comme chaque année à la même époque enregistre un pic de fréquentation, preuve que la rentrée est toute proche. 

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