Valls sur le livre de Trierweiler: on "abaisse le débat"

  • Le Premier ministre, Manuel Valls, et le ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem (c), le 4 septembre 2014 lors d'une visite dans une école primaire de Meurthe-et-Moselle, à Saulxures-lès-Vannes
    Le Premier ministre, Manuel Valls, et le ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem (c), le 4 septembre 2014 lors d'une visite dans une école primaire de Meurthe-et-Moselle, à Saulxures-lès-Vannes AFP - Jean-Christophe Verhaegen
Publié le
Centre Presse Aveyron

Le Premier ministre Manuel Valls, interrogé jeudi sur le livre de Valérie Trierweiler, a demandé de la "dignité" et estimé que par des "attaques outrancières" on "abaiss(ait) le débat".

En visite dans une école primaire de Meurthe-et-Moselle, à Saulxures-lès-Vannes, le chef de gouvernement a lancé: "Je crois que le débat public, notre vie publique" ont "besoin de respect, je rajouterais d'ailleurs un autre mot: dignité".

"Il faut de la dignité, a insisté M. Valls. Par des attaques outrancières, par le mélange de la vie publique et de la vie privée, on abaisse le débat."

"J'en appelle au respect de la vie de chacun et à la dignité de ce débat public", a poursuivi le Premier ministre.

"Nous ne nous laisserons en aucun cas entraîner dans ces discussions. Ce que les Français attendent du gouvernement, de moi-même comme Premier ministre, c'est de répondre à leurs attentes, emploi, logement, vie chère, préparation de l'avenir avec l'école. Et c'est la seule tâche", a observé M. Valls, alors que le livre témoignage de l'ex-Première dame "Merci pour ce moment" sort en librairie ce jeudi.

"Je connais parfaitement la défiance aujourd'hui - résultats des élections, des enquêtes d'opinion - pas seulement à l'égard de ceux qui gouvernent, mais à l'égard de tous ceux qui ont une responsabilité. Donc il faut être à la hauteur de cette responsabilité", a-t-il exhorté.

"Gouverner la France, c'est un immense honneur et c'est une grande responsabilité. C'est vrai pour le président de la République qui aujourd'hui est au Royaume-Uni pour un sommet de l'OTAN particulièrement important et grave. Je veux insister sur la gravité de la situation, celle du monde, de l'Europe et de notre pays. Et donc face à cela il faut conduire le gouvernement là où les Français l'attendent, et pas sur les chemins de traverse qui abaissent le débat public", a encore dit le Premier ministre.

Source : AFP

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