Irak: l'Otan condamne "les actes barbares" de l'Etat islamique

  • (g-d): le secrétaire général de l'OTan, Anders Fogh Rasmussen, le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, au 2e jour du sommet de l'Otan, le 5 septembre 2014 à Newport
    (g-d): le secrétaire général de l'OTan, Anders Fogh Rasmussen, le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, au 2e jour du sommet de l'Otan, le 5 septembre 2014 à Newport AFP - Leon Neal
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Centre Presse Aveyron

Les pays membres de l'Otan "condamnent unanimement les actes barbares et ignobles" de l'Etat islamique, a déclaré vendredi le Premier ministre britannique David Cameron à l'ouverture de la deuxième journée du sommet de l'Alliance à Newport (Royaume-Uni).

"Les menaces de ces terroristes ne feront que renforcer notre détermination à défendre nos valeurs et à vaincre" l'Etat islamique (EI), a ajouté M. Cameron, alors que l'organisation jihadiste, responsable de l'exécution de deux otages américains, menace d'exécuter un ressortissant britannique.

La lutte contre l'EI, organisation qui a proclamé un califat islamique à cheval sur la Syrie et l'Irak et multiplie les exactions dans ces deux pays, va être l'une des dominantes de la deuxième journée du sommet de l'Otan.

Le sujet a été au centre du dîner des chefs d'Etat de l'OTAN jeudi soir.

Une réunion regroupant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, ainsi que la Turquie, la Pologne, le Canada, le Danemark et l'Australie, s'est tenue vendredi matin à Newport, selon des sources diplomatiques.

Le sujet de la légalité d'une éventuelle intervention internationale, et la question de frappes en Syrie, où le président syrien Bachar al-Assad ne peut être considéré comme un partenaire pour la majorité des pays occidentaux, demeurent des questions cruciales.

Washington, qui mène depuis début août des frappes aériennes dans le nord de l'Irak pour stopper l'avancée des jihadistes, tente de monter une coalition internationale.

Plusieurs pays, Etats-Unis et France en tête, livrent des armes aux combattants kurdes en première ligne dans le nord de l'Irak pour lutter contre l'EI.

Source : AFP

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