Entreprise. Lundi, la réunion du comité d’entreprise n’a pas fait changer d’un iota la direction. Le syndicat FO a, en revanche, demandé des garanties sur l’avenir car les données restent floues.
C’est l’histoire du verre à moitié plein... mais également à moitié vide. Car, dans cette histoire, des salariés payent les pots cassés, même si au final, ils sont moins nombreux que prévus. La semaine dernière, les employés de l’entreprise morlhonnaise Altec montaient au créneau après l’annonce d’un plan social de huit personnes.
Lundi après-midi, à l’issue d’une longue réunion entre la direction et le comité d’entreprise, le plan a été "maintenu, la solution de chômage partiel proposé par FO n’ayant pas été retenu par la direction", selon un communiqué du syndicat départemental.
Cinq salariés optent pour un départ volontaire
Les élus se sont attachés alors à négocier les conditions du plan social. "À l’annonce de ce dernier, deux salariés avaient fait part de leur intention de démissionner. Nous avons obtenu qu’une de ces personnes soit comptée dans les départs forcés, ce qui portait le chiffre à sept."
Certains des salariés ont préféré prendre les devants. "Cinq salariés ont opté pour un départ volontaire, met en exergue le communiqué. Ils sont ainsi inclus dans ce plan social." Deux employés seront donc licenciés, pour qui FO a négocié "une enveloppe afin d’améliorer les primes de licenciement conventionnelles". Quant à l’avenir, à moyen et long terme, les syndicalistes ont souhaité "des garanties" de la part de la direction.
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