Rallye des Thermes : Da Cunha vise le "grand chelem"

L’édition 2013 qui se disputait pour la première fois en fin de saison ayant donné satisfaction, c’est une épreuve quasi identique qui s’élancera d’Aubin, cet après-midi  à 16h42, pour la première boucle composée d’une spéciale, celle de Rulhe, à parcourir deux fois. Avec, la particularité comme chaque année, d’avoir un passage de nuit et une arrivée attendue à Cransac vers 21 heures. Seul changement, le déplacement de 200 m du départ de cette spéciale.

"Nous avons tenu à supprimer ce point noir qui avait vu Xavier Besson faire une sortie de route spectaculaire l’an passé", explique Bruno Camboulas, le président de l’écurie Défi Racing, organisatrice de la course. "C’est la seule modification à laquelle nous ayons procédé, tant l’édition précédente avait donné satisfaction à tout le monde. Pour la 2e année consécutive, le nombre d’engagés est en augmentation et plus de 100 équipages devraient être au départ demain (ce soir NDLR)."

Dimanche, les concurrents effectueront la spéciale dite de Lugan à trois reprises avant d’arriver vers 15 heures au parc thermal de Cransac. Coté sportif on devrait assister à un énième duel entre le sextuple vainqueur de l’épreuve, le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha (Mitsubishi Evo 8) et Julien Marty (Mitsubishi Evo 9). Un duel qui devrait être arbitré par les vainqueurs 2013, Laurence et François Pélamourgues (Renault Clio R3), qui, malgré tout leur talent, auront bien du mal, à la régulière, à s’imposer à nouveau, tant les duettistes semblent évoluer dans une autre galaxie. D’autant plus que Jean-Michel Da Cunha tentera de signer une 7e victoire en 8 participations aux thermes. Il ne dut qu’à des problèmes mécaniques le contraignant à l’abandon de ne pas signer le carton plein à Cransac mais également (surtout?) de réaliser un grand chelem sur les épreuves aveyronnaises, (hors championnat de France au Rouergue) en 2013.

Une performance qu’il tentera à nouveau de réaliser ce week-end. Toutefois ce trio qui briguera le podium devra se méfier de pilotes comme l’Auvergnat Christophe Roche (Subaru WRX) ou encore le Toulousain Jérôme Raufaste sur Mitsubishi Evo 8. Quant aux différents groupes et classes, ils devraient comme souvent, faire l’objet de belles bagarres pour déterminer les différents classements. De quoi réjouir les spectateurs qui, en lever de rideau, pourront également assister au passage d’une quinzaine de VH (Véhicules historiques) et ainsi remonter le temps.