Peinture. L’espace culturel marcillacois accueille les œuvres du peintre villefranchois Gérard Alvarez et celles de son fils Hadrien. L’un comme l’autre explorent notamment le thème de l’érotisme.
Depuis sa création, l’espace marcillacois du Pont des Arts nous a habitués à quelques expositions de très belle facture et le lieu s’est indiscutablement fait une place dans le paysage culturel aveyronnais, hors des circuits conventionnels. Pour cette nouvelle expo, présentée dans le cadre de l’opération «L’artiste et l’outil», initié par Vallon de culture, le conseil général et le musée des Arts et métiers de Salles-la-Source, la galerie des bords du Créneau accueille le peintre villefranchois Gérard Alvarez, lequel a invité son fils Hadrien, pour une belle rencontre picturale familiale.
Des femmes et du sexe
L’artiste figuratif villefranchois a du talent. Cela saute immédiatement aux yeux. Gérard Alvarez aime les grands formats, sans cadre, qui lui permettent de laisser plus facilement libre cours à son imagination créative. Le peintre quinquagénaire utilise indifféremment différentes techniques, matières, supports. Il peint et dessine sur de la toile, du carton, du papier, à l’huile, à l’acrylique, au fusain. Pour cette expo marcillacoise, dont le vernissage avait lieu samedi soir, en présence d’une nombreuse assistance, il présente plusieurs peintures et dessins, dans lesquels il explore le thème du corps, principalement féminin, de la nudité, de la sexualité, de l’érotisme. Sans retenue artistique mais sans excès, non plus.
Tel père peintre, tel fils ?
Si la peinture de Gérard Alvarez est assez «rock’n’roll», on y trouve aussi quelques influences impressionnistes plus douces, dans les tons comme dans les lignes. «Ce qui m’intéresse, c’est qu’il y ait de l’énergie dans ma peinture», explique-t-il. Et le résultat est convaincant. Comme le veut le principe de la formule marcillacoise, Gérard Alvarez a invité un deuxième artiste, qui n’est autre que son fils Hadrien. Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Marseille, le jeune homme de 27 ans vient de vivre et de travailler pendant trois ans à Berlin, au sein d’un collectif regroupant de jeunes artistes. Si Hadrien peint principalement à l’acrylique, il lui arrive aussi d’utiliser le fusain ou l’encre.
Tel père peintre, tels fils ? Non, pas vraiment, même si tous deux ont évidemment quelques points communs. Toujours est-il que l’ensemble mérite le détour par le Pont des Arts. Une exposition à découvrir tout au long du mois de novembre.
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