Inquiétude sur le front de l’emploi à l’hôpital d'Espalion

  • La maison de retraite serait-elle dans l’œil du cyclone ?
    La maison de retraite serait-elle dans l’œil du cyclone ? OC
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Olivier Courtil

Santé. Pour l’heure, rien n’est officiel mais une quinzaine d’emplois serait menacée à la maison de retraite dans le cadre de la convention tripartite qui doit être renouvelée pour cinq ans.

La joie et le satisfecit sur la situation financière de l’hôpital saluée lors du pot de départ de Frédéric Delmas (édition du 29 octobre, NDLR) laissent place aujourd’hui à l’inquiétude. Ainsi, Christine Vernerey, conseillère municipale de l’opposition, révèle "qu’une quinzaine d’emplois pourrait être supprimée à l’hôpital dans le cadre du renouvellement de la convention tripartite de la maison de retraite". Et de rappeler que l’hôpital, comptant plus de 300 salariés, "est le plus gros employeur de la commune", ce qui, de fait, ne serait pas sans conséquence économique pour Espalion.

Jean-Claude Luche dément : "C’est totalement faux"

Concrètement, cette convention tripartite concernant l’Ehpad qui réunit l’hôpital, le conseil général et la Direction territoriale de l’agence régionale de la santé (DTARS), arrive à échéance "mais rien n’est officiel et la convention est en cours de négociations", précise Sophie Bourguine, directrice adjointe par intérim à l’hôpital. Même son de cloche pour Éric Picard, maire et donc président du conseil d’administration de l’hôpital, pour qui "rien est fait".

Poste financé à 70% par l'ARS

Christine Vernerey pointe du doigt le conseil général "décideur en la matière, qui reste sourd aux explications fournies par la direction". Ce à quoi, Jean-Claude Luche, président du conseil général, renvoie la balle à l’Agence régionale de santé (ARS). "C’est compliqué. On attend de connaître la position de l’ARS car le financement des postes concernés est porté à 70% par l’ARS et 30% par le conseil général. Mais c’est totalement faux d’annoncer que des postes vont être supprimés". Le patron du Département admet avoir été contacté par les syndicats sur ce dossier mais demande au préalable "à organiser une réunion avec autour de la table l’ARS, le directeur de l’hôpital et le maire". Reste que Christine Vernerey estime "qu’il faut agir en amont de la décision" et interpelle le maire en espérant "que la mobilisation des forces municipales sera la même que lorsqu’il s’est agi de défendre les écoles publiques et qu’elle sera également couronnée de succès". 

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