Séisme de L'Aquila: les 7 scientifiques italiens acquittés en appel

  • Les ruines du Palais du gouverneur dans le centre de L'Aquila, le 8 juillet 2009, trois mois après le tremblement de terre qui a ravagé la ville
    Les ruines du Palais du gouverneur dans le centre de L'Aquila, le 8 juillet 2009, trois mois après le tremblement de terre qui a ravagé la ville AFP/Archives - Joe Klamar
  • Bernardo De Bernardinis (c), ex-sous directeur de la Protection civile, lors du procès de scientifiques italiens, le 22 octobre 2012 à L'Aquila, après le tremblement de terre en 2009 qui avait fait plus de 300 morts
    Bernardo De Bernardinis (c), ex-sous directeur de la Protection civile, lors du procès de scientifiques italiens, le 22 octobre 2012 à L'Aquila, après le tremblement de terre en 2009 qui avait fait plus de 300 morts AFP/Archives - Filippo Monteforte
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Centre Presse Aveyron

La Cour d'appel de L'Aquila, dans le centre de l'Italie, a acquitté lundi les sept scientifiques condamnés en première instance à six ans de prison pour avoir sous-estimé les risques avant un séisme qui avait fait plus de 300 morts en 2009.

Les sept membres de la commission "Grands risques", six experts des tremblements de terre et le sous-directeur de la Protection civile Bernardo De Bernardinis, avaient été condamnés en octobre 2012 à six ans de prison pour "homicide par imprudence".

Sans donner d'explication, la cour a estimé que les faits ne constituaient pas un délit.

La lecture de la décision dans la salle d'audience a été accueillie par des huées du public qui a crié aux magistrats "honte à vous, honte à vous".

Les attendus de cette décision ne seront en principe pas connus avant plusieurs mois, après quoi le parquet, qui avait demandé de confirmer en appel les condamnations prononcées en première instance, peut encore saisir la Cour de Cassation.

Seule exception à l'acquittement général, M. De Bernardinis a été condamné à deux ans de prison pour la mort de certaines victimes tout en étant acquitté pour la mort d'autres victimes. Sans expliquer les motifs à l'origine de cette décision, la cour a de toute manière suspendu la peine.

Source : AFP

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