Les étudiants-voyageurs ont pris la poudre d’escampette

Pour certains jeunes, partir à l’étranger serait presque une nécessité ; pour d’autres, cela ressemblerait plutôt à un long calvaire. À l’Institut François-Marty, six étudiants en BTS ont opté pour la première solution. Et, pour inciter leurs cadets à suivre leur exemple et leur donner ainsi l’envie de voir autre chose, ils ont organisé, hier, une séance vidéo avec commentaires à l’appui de leur stage de quatre semaines à l’étranger réalisé durant l’été. 

Cinq d’entre eux -  Guillaume Bouyssou (Écosse), Adrien Raimondo (Canada), Marianne Jean, Benjamin Cabirou et Vincent Bernié (Suisse) - suivent la filière analyste, conduite et stratégie de l’entreprise agricole (Acse). « Dans 90 % des cas, les diplômés s’installeront et n’auront plus l’occasion de partir autant de temps, explique l’un des professeurs. C’est donc l’expérience de leur vie. » Le dernier - Luc Valette (technico-commercial) - a opté pour le Portugal dans une enseigne commerciale bien connue également en France.  « Ils ont pu partir grâce à des bourses octroyées par le Ministère de l’Agriculture et le conseil régional. Ce qui est formateur également pour les étudiants, c’est l’obligation de trouver leurs lieux de stage par eux-mêmes. Ce qui déjà dénote d’une envie d’y aller car cela peut être vite fastidieux, notamment pour le visa d’emploi saisonnier obligatoire au Canada. Si certains se montrent réticents pour voyager, quand ils rentrent, ils n’ont qu’une envie, celle de repartir ! »