Berton : «C’était une vraie bataille !»

  • Dans le Var et après la tempête, l’Aveyronnaise a conquis ses quatrièmes lauriers de championne de France des rallyes.
    Dans le Var et après la tempête, l’Aveyronnaise a conquis ses quatrièmes lauriers de championne de France des rallyes. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Automobile. Dimanche, dans le Var et après la tempête, l’Aveyronnaise a conquis ses quatrièmes lauriers de championne de France des rallyes. Entretien avec la femme la plus rapide de l’Hexagone.

Dimanche, dans le Var et après la tempête, l’Aveyronnaise a conquis ses quatrièmes lauriers de championne de France des rallyes. Entretien avec la femme la plus rapide de l’Hexagone.

Vous devez être soulagée après trois jours d’une lutte de tous les instants avec Charlotte Dalmasso (Peugeot 208 R2) ?

Soulagée, je ne sais pas. Il y a de la fierté car ce titre est mérité. Lors de la majeure partie de la saison (6 épreuves sur 8), je ne me suis pas battue à armes égales avec mes concurrentes puisque je leur rendais plus de 40 chevaux. Et malgré ça, on (avec sa copilote Charlène Gallier, NDLR) a fait la course en tête du début à la fin. Malgré également des pépins comme au rallye des Cévennes où on n’a pas été autorisée à prendre le départ pour un souci mécanique... À cet instant (avant-dernière manche), j’en avais gros sur la patate. Mais je n’ai pas lâché.

Malgré tout, cela ne vous a pas empêché de voir Dalmasso revenir sur vous lors de la dernière étape varoise, dimanche. Vous êtes-vous fait peur ?

Ce week-end, c’était compliqué car il fallait absolument gagner. Dans ces cas-là, il faut rouler mais sans se mettre à la faute. Et sur un rallye rapide et difficile comme le Var, c’est encore plus dur. Surtout quand on y ajoute les conditions climatiques. Il faut d’ailleurs saluer le courage des organisateurs d’avoir maintenu l’épreuve. Et puis, ce n’était que mon second rallye avec l’Opel Adam Performance (R2, 185 chevaux) après le Mont-Blanc. Au final, on s’est régalé. Même si on s’est un peu relâchée en partant avec 27 secondes d’avance le matin. Ensuite, il a fallu remettre les gaz. C’était une vraie bataille!

Vous aviez déjà décroché le titre de championne de France en 2010, 2011 et 2012. Diriez-vous que 2014 est le plus beau ?

Pas forcément. Ils sont tous beaux (sourire). Mais celui-ci s’est tellement joué sur le fil qu’il a vraiment une saveur particulière. D’autant plus quand on y ajoute la concurrence et le fait que les trois-quart de la saison ont été accomplis avec une auto moins performante. Mais on a couru au mental et au pilotage.

Désormais se pose la question de votre avenir et de votre aventure avec Opel en tant que pilote officielle...

Il est encore trop tôt pour en parler. Mais j’ai des pistes à étudier et certains projets sont bien avancés. Je veux éviter de prendre une décision trop vite. Une chose est sûre, j’ai encore pu mesurer ce week-end à quel point je suis suivie, encouragée. C’est tellement agréable. C’est presque une victoire commune. Opel est ravi, moi aussi. Ce serait magique maintenant de prendre une grosse auto pour me mêler à la bagarre tout en haut. Ça fait rêver.

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