Coups de feu à Millau : enquête pour tentative d’assassinat

  • L’agression qui s’est produite dans un immeuble de la rue Peyssière.
    L’agression qui s’est produite dans un immeuble de la rue Peyssière. ET
Publié le , mis à jour
Charles Leduc

Les fonctionnaires du commissariat de Millau poursuivent leurs investigations après l’agression qui s’est produite dans un immeuble de la rue Peyssière, dans la nuit de mercredi à jeudi. Une enquête visiblement complexe, qui concernerait uniquement la communauté antillaise de la cité du gant et semble progresser. Selon nos informations, plusieurs personnes auraient été placées en garde à vue et la piste d’une tentative d’assassinat est privilégiée.

Que s'est-il passé cette nuit là ? 

D'après les premiers éléments de l'enquête, il semblerait les trois personnes visées par cette agression se trouvaient dans l’appartement placé depuis sous scellés. Lorsqu’elles ont entendu frapper à la porte d’entrée, l’une d’elle s’en est approchée et l’a ouverte pour voir de qui il s’agissait. En découvrant sur le palier deux personnes en possession d’une arme à feu (il s’agirait d’un fusil ou d’une carabine) et d’une arme blanche de grande taille, elle l'aurait alors refermé immédiatement, tentant ensuite de faire barrage aux deux hommes.

Quel est le mobile de l’agression ?

C'est à ce moment-là qu’un coup de feu a été tiré à travers porte, blessant la personne qui se trouvait derrière à la main droite et au flanc droit. Au moins l’un des deux autres individus présents dans le salon se serait alors enfui en sautant d'une des fenêtres du logement, ceci expliquant ses fractures aux jambes.

Si les circonstances de la soirée semblent se dessiner, l’enquête des policiers doit désormais déterminer le mobile de cette agression. Une agression qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler le fait divers qui s’est déroulé en mai 2010 à Millau, sur la place Foch, et qui avait causé la mort de Jean-Ronald d’Haïty, un jeune Antillais de 20 ans. Un drame longuement évoqué durant deux mois, devant la cour d’assises de l’Aveyron, lors du procès de 18 accusés, dont dix ont été condamnés, parfois à de lourdes peines d’incarcération (quatre Millavois condamnés ont fait appel). 

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