Habitant à Villeneuve-d’Aveyron depuis bientôt vingt ans, le photographe Jean-Marie Périer, est un artiste qui a su capter les images de son temps. Et si à l’époque, il était plutôt «Âge tendre et têtes de bois», c'est aujourd’hui moins le cas. Une réflexion qu'il dévoile au fil des pages de son dernier ouvrage Loin de Paris qu’il est venu dédicacer aux Villefranchois, à la librairie Barthe.
Avec cet ouvrage, vous n’allez pas vous faire que des amis ?
Alors là, je n’en ai rien à faire. Je ne supporte de moins en moins ce mépris pour la province. J’ai trouvé des gens vrais sur Paris, et j’en parle dans mon livre. J'en ai aussi rencontré dans cette région. Ils sont au même niveau pour moi. J’ai d’ailleurs mis sur un pied d’égalité Alain Delon et des amis villefranchois… Ici, c’est un endroit où l’on considère les gens. On ne fait aucune différence entre les personnes. Cela fait bientôt vingt ans que je suis à Villeneuve et c’est chez moi !
Où en est votre projet de Maison de la photographie à Villeneuve ?
Ça doit se faire. Et je ferai tout pour que cela se concrétise. En tout cas, tout est réuni pour en faire un bel endroit d'exposition. On avait parlé d'une ouverture au mois de mars de cette année, puis cela a été repoussé. Ce serait bien que son ouverture puisse se faire pour le mois de juin.
Pourquoi est-ce si important pour vous ?
Quand je vois qu'une exposition temporaire peut faire venir plusieurs centaines de personnes, je reste convaincu qu’un tel lieu ne pourrait être que bénéfique à la commune. La fréquentation ne pourra qu'augmenter. Un vrai plus pour le développement touristique. Et surtout, les clichés seront à la disposition de tous.
Combien y aurait-il de photographies ?
Un peu moins de 200. J’en ai en fait davantage, c’est vrai, mais pour moi, ce sont les essentielles de ma carrière.
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