De la nécessité de former les personnels aux soins en gérontologie

  • Onze nouvelles personnes ont été formées en ASG au Greta de Rodez cette année.
    Onze nouvelles personnes ont été formées en ASG au Greta de Rodez cette année. Philippe Routhe
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Rh.R.

Formation. Pour la quatrième année consécutive, le Greta Quercy-Rouergue a proposé une formation de soins en gérontologie. Une des seules dispensées en Aveyron.

Il y a peu s’est achevée, au Greta de Rodez, la quatrième formation d’assistant de soins en gérontologie. Onze personnes y ont participé, après une vingtaine de journées, soit cent quarante heures de formation. L’occasion de faire le point sur cette formation née du plan Alzheimer 2008 - 2012. Devenant au fil de temps de plus en plus incontournable.

«Par ce biais, les salariés concernés pourront mieux appréhender les patients atteints de ce type de maladie», explique Sylvie Broussy, responsable de formation. Ces personnes-là, dans leur vie professionnelle, se sentent ainsi parfois démunies devant le trouble comportemental des malades. De quoi souligner la valeur ajoutée que représente cette formation diplômante. Pour le personnel formé, certes, mais également pour l’établissement qui emploie le professionnel. Et qui peut ainsi mettre en avant les compétences de son personnel. Or, sur la foi de statistique régionale, seuls 2, 6% des personnels sont formés en assistant de soins en gérontologie. Ce qui est très peu. Mais cela tend donc à se développer.

Des outils pour aborder ces situations de trouble

À Rodez, depuis 2011, une formation est proposée par le Greta, en partenariat avec l’institut Saint-Simon et l’Adapeai. «Et les demandes ne cessent de croître»,confirme Sarah Riera Tiego. Psycho-gérontologue, elle intervient à Albi et Rodez. Sa mission: donner les bonnes clés au personnel concerné. «Comment faut-il réagir avec une personne qui a tendance à se lever la nuit et partir. Avec une autre qui devient agressive? Comment accompagner ces personnes-là?» 

Ce ne sont là que quelques-uns des sujets abordés. D’avril à décembre, au travers de mises en situation, d’approches personnalisées, d’apports théoriques, elle a en quelque sorte donné des bagages nécessaires à ces auxiliaires de vie, ces aides-soignantes, ces aides médico-psychologiques ou ces auxiliaires de vie sociale. «Tous les retours que nous avons témoignent du besoin des stagiaires d’avoir des outils pour aborder ces situations de troubles», rapporte Sylvie Broussy. L’année prochaine, la formation sera reconduite pour la cinquième année consécutive, sur le même calendrier. À savoir d’avril à décembre pour 20 journées de formation. 

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