Cyclisme. Le grimpeur flavinois de la FDJ.fr, actuellement en plein entraînement d’avant-saison, connaît son menu de courses jusqu’en avril. Un début d’exercice qui pourrait conditionner la suite de sa saison et sa présence ou non au prochain Tour de France qui fera étape à Rodez.
Si vous croisez sur le bitume rouergat un bonhomme bleu roulant à bonne vitesse sur son vélo, il y a fort à parier que ce soit Alexandre Geniez, le grimpeur flavinois de la FDJ. fr. Actuellement en Aveyron, il s’entraîne sur ses routes fétiches avant d’attaquer une saison qui pourrait le voir disputer un Tour de France, son second après 2013, forcément encore davantage spécial que les autres puisque passant à quelques mètres de son domicile de La Primaube, le 17 juillet, mais aussi de chez ses parents, à Flavin, le lendemain. «Il est encore bien trop tôt pour savoir qui ira au Tour, tempère le longiligne coureur de 26 ans, bien conscient de la concurrence interne au sein de l’équipe au trèfle chère à Marc Madiot. Pour l’heure, je ne connais que mon programme de début de saison.»
Cap sur l'Espagne
Un menu où ne figurent ni Tirreno-Adratico, ni Paris-Nice. Pas vraiment décevant pour l’Aveyronnais qui dit avoir toute confiance en ses dirigeants afin de bâtir des programmes de courses cohérents. Alors qu’un nouveau stage de l’équipe française conduira «Alex» Geniez et ses coéquipiers à Calpe en Espagne dès mercredi prochain, sa saison débutera un mois après, toujours dans la péninsule ibérique: le 14 février par la Vuelta a Murcia suivie, le lendemain, de la Clasica d’Almeria. Un voyage dans le sud de l’Espagne qui se poursuivra par le Tour d’Andalousie (Ruta del Sol) du 18 au 22. Puis retour en France avec la Classic Sud Ardèche (28 février) et la Drome Classic, le lendemain.
Giro et Grande Boucle: si l’un, pas l’autre
Passage en Italie le 19 mars (GP Nobili) avant de s’aligner pour la première fois en 2015 sur une épreuve World Tour, le Tour de Catalogne (23 au 29 mars). Puis, selon «(son) état de forme», ce sera soit Tour du Pays basque (6 au 11 avril), soit circuit de la Sarthe (8 au 12 avril). Un premier trimestre au cours duquel le grimpeur devra faire oublier une deuxième partie de saison dernière gâchée par des pépins physiques. Un test peut-être aussi pour lui qui doit à nouveau prouver. Prouver que son véritable niveau lui a permis d’enlever l’étape reine de la Vuelta-2013 ou encore de terminer 13e du dernier Giro. Prouver qu’il peut être une vraie arme aux côtés du leader Thibaut Pinot - et pas qu’en juillet- voire un leader lui-même sur certaines courses. «On va discuter de tout ça lors du prochain stage, indique l’Aveyronnais, avant de lancer: «Une chose est sûre. Ce ne sera pas comme l’an dernier (où après le Giro, il n’avait finalement pas été sélectionné pour le Tour). Si je suis à l’un, je ne serai pas à l’autre.»
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