Finances publiques : Solidaires veut «arrêter le massacre»

  • En douze ans, 150 postesont été supprimés en Aveyron par la direction générale des finances publiques explique le syndicat.
    En douze ans, 150 postesont été supprimés en Aveyron par la direction générale des finances publiques explique le syndicat. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Le syndicat Solidaires Finances publiques a boycotté mardi le comité technique local dont la tenue à l’initiative de la direction départementale des finances publiques devait «entériner la suppression de dix nouveaux postes en Aveyron», explique Jean-Claude Vernières, secrétaire départemental du syndicat.

Et de rappeler qu’«en douze ans, ce sont 32 000 postes qui ont été supprimés en France par la direction générale des finances publiques-la DGFIP- dont près de 150 en Aveyron, ainsi que 15 trésoreries de proximité. La purge continue, alors que la charge de travail ne cesse de croître pour les 450 agents aveyronnais, tant auprès des contribuables, dont les délais d’attente risque de se prolonger, qu’auprès des collectivités locales qui ont besoin de nos services. Nous ne pouvons pas être sur tous les fronts, l’accueil du public et le traitement des dossiers»

Pour Jean-Claude Vernières, qui déplore qu’aucune priorité n’ait été donnée par la politique gouvernementale au ministère des Finances, il serait plus judicieux de «jouer sur les recettes plutôt que sur les dépenses». Car, précise-t-il, «la fraude représente chaque année 60 à 80 milliards d’euros de manque à gagner pour l’État. Et il y a de moins en moins d’agents à consacrer à la lutte contre la fraude». Solidaires Finances publiques, en Aveyron comme au plan national, réclame «un plan d’urgence pour la DGFIP pour arrêter le massacre» et n’exclut pas de se mobiliser à nouveau dans les prochaines semaines pour sensibiliser l’opinion.

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