Le pilote baraquevillois, champion de France des rallyes sur terre en 2012, a décidé de mettre sa carrière entre parenthèses et ne roulera pas cette saison.
Une carrière de rallyman ne tient à rien. Et s’inscrit en pointillés... C’est une bien triste réalité qui, de surcroît, tend à devenir habituelle. Car, vous avez beau être champion de France, pilote officiel de telle ou telle écurie ou bien lauréat d’innombrables épreuves, rien ne vous assure d’un bel avenir dans un monde de plus en plus difficile.
«Plus un fardeau qu’un plaisir»
Même les meilleurs pilotes aveyronnais n’échappent pas à la règle. Car, après le discret champion de France 2009 Guillaume Canivenq, c’est au tour du célèbre Germain Bonnefis de raccrocher le volant. Fatigué comme il l'a annoncé sur sa page Facebook. «Le rallye était davantage devenu un fardeau pour moi qu’un plaisir. Je n’avais plus l’énergie pour monter un budget, rendre des comptes incessamment, etc. Aujourd’hui, j’ai d’autres priorités. Je n’ai plus le temps de penser qu’à cela», souligne le Baraquevillois, en attente d’un heureux événement et de nouveaux projets professionnels.
Un beau palmarès
Mais, à 28 ans, le pilote ne ressent en revanche «aucune amertume» quant à cette décision. Non, il préfère plutôt se remémorer tous les grands moments d’une carrière indissociable de son copilote Olivier Fournier. Des débuts au volant d’une Peugeot 205 en 2005 jusqu’à une saison en championnat d’Europe (IRC) en 2013 en tant que pilote officiel Renault ! Sans oublier bien entendu le titre de champion de France des rallyes sur terre en 2012 et les nombreuses victoires !
Un retour ? « En 2016 peut-être»
Le grand public gardera également en tête le côté très spectaculaire de sa conduite... D’ailleurs, ils sont déjà nombreux sur les réseaux sociaux et ailleurs à espérer un retour. Ce à quoi le pilote ne ferme pas la porte: «Oui, en 2016 peut-être. Mais ce sera juste pour le plaisir sur des épreuves qui me sont chères telles que le Rouergue et autres», révèle-t-il. En attendant, Germain Bonnefis va passer du volant au guidon. Avec une participation espérée pour l’Aveyronnaise Classic cet été...
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