Turquie: la frontière fermée face à Kobané pour les réfugiés syriens

  • Plusieurs milliers de Kurdes célébrEnt la victoire des forces kurdes sur les combattants du groupe EI le 27 janvier 2015 à Suruc à la frontière entre la Turquie et la Syrie
    Plusieurs milliers de Kurdes célébrEnt la victoire des forces kurdes sur les combattants du groupe EI le 27 janvier 2015 à Suruc à la frontière entre la Turquie et la Syrie AFP - Bulent Kilic
Publié le
Centre Presse Aveyron

La frontière entre la Turquie et la Syrie était toujours hermétiquement fermée mercredi face à la ville syrienne de Kobané, deux jours après la victoire annoncée des forces kurdes sur les jihadistes qui les y assiégeaient, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous ne laissons rentrer aucun réfugié jusqu'à nouvel ordre", a indiqué un responsable de l'agence gouvernementale turque en charge des situations d'urgence (Afad) s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

Les autorités turques ont déployé d'importants effectifs de gendarmes et de soldats de l'ordre autour du poste-frontière de Mursitpinar, à quelques kilomètres de la ville de Suruç (sud), afin de prévenir toute traversée.

Mardi, les forces de sécurité turques ont eu recours aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau pour repousser des groupes de personnes qui s'approchaient de la frontière, à la faveur d'un rassemblement de plusieurs milliers de Kurdes célébrant la victoire des forces kurdes sur les combattants du groupe Etat islamique (EI).

Les autorités turcs s'employaient par ailleurs mercredi à transférer des centaines de réfugiés syriens de leur hébergement actuel vers le tout nouveau camp flambant neuf ouvert il y a quelques jours près de Suruç, d'une capacité d'accueil de 35.000 personnes.

Ce camp est le plus grand ouvert par la Turquie sur son sol pour accueillir les populations de Syrie qui fuient la guerre dans leur pays.

Plus d'1,7 million de Syriens vivent sur le territoire turc, selon le dernier décompte officiel.

Depuis leur début mi-septembre, les combats dans la ville de Kobané et ses environs ont contraint à l'exode en Turquie, en majorité kurdes.

Source : AFP

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