Les Ruthénois ont craqué après l’heure de jeu à Lyon

  • Le but de Mansour Boutabout n’y aura rien fait.
    Le but de Mansour Boutabout n’y aura rien fait. Archives Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
A lyon, Djamel Younsi

CFA, 19e journée. Face à de jeunes lyonnais, renforcés par Cornet et Bahlouli notamment, les Ruthénois n’ont pu faire mieux que s’incliner 3-1, hier soir dans le Rhône. Ils avaient pourtant fait le plus dur en revenant au score avant de craquer.

Et de deux! Les réserves ne réussissent donc pas au Rodez Aveyron football en ce moment. Après s’être incliné 3-1 face à Nice II la semaine passée, le Raf a une nouvelle fois chuté-sur le même score-à Lyon II hier. Les Aveyronnais glissent désormais dangereusement au classement et se retrouvent premiers non-relégables. Pourtant, hier, il y avait peut-être un coup à faire dans le Rhône face à une formation qui n’avait pas joué depuis le 31 janvier. Mais dès le coup d’envoi, les Olympiens ont obligé les Ruthénois à faire montre de prudence. Il faut dire que le trio offensif Cornet- Bahlouli- Labidi n’hésitait pas à provoquer, à oser l’un contre un. Et paradoxalement, c’est sur leur premier coup de pied arrêté que les Lyonnais trouvaient la faille: corner de Bahlouli, reprise aérienne de Diakhaby, une reprise de la tête toute en puissance que Rascle ne pouvait contrer (4e). Dans la continuité ou presque, Aldo Kalulu distillait un centre menaçant (6e), puis Gaspar sur une montée dans son couloir servait Cornet qui ratait le cadre (11e). C’était au tour de Bahlouli d’adresser un centre difficile à négocier (15e) et enfin Martins Pereira se faisait contrer in extremis par Lorthior, revenu du diable vauvert (21e). Pour leur part, les Ruthénois avaient tenté une réplique par Lorthior, une frappe cadrée difficilement claquée par Mocio (17e).

Le Raf a poussé, poussé mais sans succès

Mais que dire en termes de réalisme froid et d’efficacité pure et dure? À sa deuxième «sortie» cohérente de sa zone, le Raf trouvait son bonheur. En prenant le meilleur sur Mboumbouni, Boutabout, du haut de ses 37 ans, égalisait d’une reprise de la tête précise (22e). Tout était à refaire pour les Lyonnais, le plus dur démarrait pour RAF qui allait subir les assauts d’une formation olympienne guère troublée par la sortie d’un de ses attaquants (Labidi) sur blessure. Avant la pause, un énième coup franc de Bahlouli n’était pas loin d’être mis à profit par Kalulu, frappe légèrement hors cadre (32e). Le début de seconde période allait être un copier-coller de l’entame de match. Décidé à reprendre l’avantage, l’OL jouait dans les couloirs, bien qu’abusant des ballons dans l’axe qui échappaient rarement à la vigilance de Bardy, Roumégous ou Camara… Sur une frappe puissante de Martins Pereira, Rascle s’envolait et évitait le pire (58e). Dix grosses minutes plus tard, il s’inclinait pourtant sur une demi-volée dévissée de ce même attaquant luxembourgeois, un loupé qui permettait aux Lyonnais de reprendre l’avantage. Jetant leurs dernières forces dans la bataille, les Ruthénois n’étaient pas loin du compte. Mais ni la tentative de lob de Boissier (88e), ni le centre puissant de Banor (91e) et ni la reprise cadrée de Guerbert (claquette de Mocio, 92e) n’étaient couronnés de succès. En contre, Cornet ajoutait même un 3e but anecdotique (94e), profitant des buts désertés et d’une défense du Raf portée sur l’offensive. Pas trop de regrets à avoir en fait? Si, car si l’on s’en tient au classement, puisque le Raf n’a plus que trois équipes derrière lui... 

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