Guy Lacombe : «Je suis ouvert à tout»

  • La dernière expérience française de Guy Lacombe en France remonte à 2011, avec Monaco.
    La dernière expérience française de Guy Lacombe en France remonte à 2011, avec Monaco. Repro CP
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Mathieu Roualdés

Responsable de la formation des cadres techniques pour la Fédération française de football, l’entraîneur aveyronnais le plus célèbre n’a pas perdu son envie de retrouver un banc de touche et se dit prêt à étudier toutes propositions en France comme ailleurs.

Il n’a pas perdu la fibre. À 59 ans, Guy Lacombe ne s’en cache pas : il a «envie» de retrouver un banc de touche. Et cela malgré une dernière expérience à Dubaï qui ne restera pas dans les annales. Successeur de Bruno Metsu ou encore de Diego Maradona au club émirati d’Al Wasl, ce dernier n’avait pas hésité à le remercier moins de quatre mois après son arrivée ! C’était il y a tout juste un an.

De cette aventure, sa toute première à l’étranger, le Villeneuvois dit n’avoir «aucun regret». Depuis, il travaille pour la Fédération en tant que responsable de la formation des cadres techniques notamment. Et ne vous y méprenez pas, ce poste est loin d’être une «planque» si l’on en croit le célèbre moustachu : «C’est un cliché de penser qu’on se roule les pouces à la Fédé. On a énormément de travail et je m’enrichis tous les jours.» À Lorient cette semaine, aux côtés de l’entraîneur Sylvain Ripoll en formation pour obtenir son diplôme d’entraîneur professionnel, il n’en oublie pas moins ce qui le fait vibrer depuis plus de 20 ans: entraîner. «L’envie est toujours présente. J’ai encore quelques contacts mais rien de bien sérieux. Il faut que toutes les conditions soient réunies.»

«En 2012, je devais signer avec la Côte d’Ivoire»

À 59 ans et après des expériences aux quatre coins de l’Hexagone (Paris, Monaco, Sochaux, Rennes, etc.), Guy Lacombe ne ferme aujourd’hui la porte à personne ! «Je suis ouvert à tout. Le plus important, c’est d’avoir un président qui souhaite réellement travailler avec moi. Donc s’il y en a un en France, ou ailleurs, qui souhaite discuter avec moi, ce sera avec plaisir», souffle-t-il.

Catalogué comme entraîneur de club notamment du fait de sa réputation de formateur après avoir fait grandir les Zinedine Zidane, Patrick Vieira et autres Johan Micoud du côté de Cannes, il ne ferme pas moins la porte aux sélections nationales. Et notamment les Africaines, quelques semaines après que les «sorciers blancs» aient encore fait leurs preuves lors de la Coupe d’Afrique des Nations.

«Pourquoi pas ? En 2012, je devais signer avec la Côte-d’Ivoire et cela m’aurait beaucoup plu... Je ne sais toujours pas pourquoi cela ne s’est pas fait mais je ne suis pas opposé à prendre en mains les destinées d’une sélection nationale. Tout dépend des joueurs qui la composent.» Quand on vous disait que Guy Lacombe n’avait pas perdu la fibre 

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